Procureur Soilihi Mahamoud Le procureur général, Soilihi Mahamoud, a rejeté l'accusation de violation du code de la procédure pénal...
Procureur Soilihi Mahamoud |
Le procureur général, Soilihi Mahamoud, a rejeté l'accusation de violation du code de la procédure pénale soulevé par des avocats de Salimou Mohamed Amiri. Il a aussi nié avoir reçu un quelconque courrier des avocats de l'ex-général, Thierry Levy, Louise Marie de Roux et Hugo Levy, le 2 mars 2012. Le procureur a, également, réfuté les affirmations selon lesquelles le délai légal pour statuer sur la main levée est dépassé.
« Les dispositions des articles cités, 140 et 141-1, n'ont rien à voir avec la question de libération d'office dont on veut parler. C'est l'article 148- Soilihi Mahamoud 1'alinéa 3 qui devait être visé dans ce cas de figure», a rectifié le procureur, avant d'ajouter : «contrairement à ce qu'on a voulu faire croire, Salimou Soilihi Mohamed Amiri n'est pas l ibre d'office. Sa résidence surveillée est toujours légale». Selon Mahamoud, au stade actuel de la procédure, « seule la Cour d'assise est habilitée à statuer sur sa liberté».
Il a, à cet effet, mis en garde contre «les mauvaises interprétations » des dispositions
« Les dispositions des articles cités, 140 et 141-1, n'ont rien à voir avec la question de libération d'office dont on veut parler. C'est l'article 148- Soilihi Mahamoud 1'alinéa 3 qui devait être visé dans ce cas de figure», a rectifié le procureur, avant d'ajouter : «contrairement à ce qu'on a voulu faire croire, Salimou Soilihi Mohamed Amiri n'est pas l ibre d'office. Sa résidence surveillée est toujours légale». Selon Mahamoud, au stade actuel de la procédure, « seule la Cour d'assise est habilitée à statuer sur sa liberté».
Il a, à cet effet, mis en garde contre «les mauvaises interprétations » des dispositions
CONTRAIREMENT À CE QU'ON A VOULU FAIRE CROIRE, SALIMOU N'EST PAS LIBRE D'OFFICE
du code de la procédure pénale par, notamment, « ceux qui ne sont pas des professionnels des affaires judiciaires ». Le procureur a ainsi dénoncé les propos du Conseiller Inoussa Hamidou qui, selon lui, « veut inciter à la haine et à des soulèvements contre le pouvoir ». Et le procureur d'insister : « il s'agit d'un procès judicaire et non d'une affaire politique et l'élu de Hambou doit faire attention ».
FAUSSES INTERPRÉTATIONS DES DISPOSITIONS JUDICIAIRES
Par ailleurs, l e parquetier a admis avoir reçu, l e 13 février 2012, une requête de Me Harimia Kassim, l'une des avocats de Salimou, datée du 6 février 2012, pour une demande de misse en liberté de son client Il a ainsi confié avoir adressé une réquisition à la Chambre d'accusation pour se prononcer sur la requête. Et l a Chambre pourrait statuer au courant de la semaine prochaine.
M.MOINDJIE:albalad
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