Le très émouvant témoignage d'une femme ayant assisté à la mort douloureuse d'un blessé en chirurgie B, diffusée par Radio Ngazidja ...
Le très émouvant témoignage d'une femme ayant assisté à la mort douloureuse d'un blessé en chirurgie B, diffusée par Radio Ngazidja a choqué plus d'un. Il vient confirmer ce que :tout le monde savait déjà : l'indiscipline et le chaos qui régnent au sein de cet établissement.
Blessé dans un accident de la circulation à Hantsambou, samedi, Ahmed Abdou avait été transféré aux urgences d'El-Maarouf en début d'aprés-midi. « Il avait une fracture ouverte du bras. C'est ce qui a été constaté. Il a été aussitôt transmis au service chirurgie B », a indiqué une source interne de l'hôpital.
Ahmed Abdou a été transféré à El-Maarouf en même temps qu'une dizaine de blessés d'un accident de bus de Oichili. Affairés sur les accidentés d'itsikoundi, les urgentistes n'auraient même pas examiné Ahmed Abdou, abandonné à lui-même. Il perd la vie dans « l'indifférence totale du personnel médical et soignant ».
Le témoignage de l a femme diffusé par Radio-Ngazidja révèle que le blessé souffrait d'une « intense hémorragie externe » et « n'a pas bénéficié de l'attention du médecin de garde et des infirmiers».
Cette éniéme mésaventure est une des conséquences du « laisser-aller » et de « l'indiscipline» qui régnent dans le centre hospitalier national, comme l'a souligné Mahamoud Abdallah, major du service aboratoire et membre du syndicat des paramédicaux.
Tout comme le syndicaliste, de nombreux agents expliquent ce phénomène par l'absence de motivation du personnel « insuffisamment payés » pour l e travail demandé.
Pour lui, les médecins aussi ont une part de responsabilité dans le désordre qui s'est installé à El-Maarouf. « Comment comprendre que les médecins se permettent de s'absenter de leurs postes. C'est décourageant et l es autorités devraient mettre un peu d'ordre, car il s'avère que certains paramédicaux ont systématisé, eux aussi, l es retards », a fait observer un major.
La femme citée est convaincue que Ahmed Abdou est mort de l'indifférence du personnel et non pas du manque de moyens régulièrement invoqués, pour justifier la violence feutrée infligée chaque jour aux malades de El-maarouf par des membres du personnel.
Le chef de l'Etat, aurait personnellement fait ce constat au cours d'une visite inopinée, le premier Muharram, au centre hospitalier, notamment au service pédiatrie. Le médecin de garde, qui avait déserté les l ieux, n'avait même pas répondu à l'appel du président Ikililou qui avait vainement tenté de le joindre au téléphone.
A noter que face à une telle situation, on fait de plus en plus état de personnes qui choisissent d'aller suivre des soins à l'hôpital de Fomboni, où les conditions d'accueil sont « plus humaines » et « appropriées ». _ Albalad
Blessé dans un accident de la circulation à Hantsambou, samedi, Ahmed Abdou avait été transféré aux urgences d'El-Maarouf en début d'aprés-midi. « Il avait une fracture ouverte du bras. C'est ce qui a été constaté. Il a été aussitôt transmis au service chirurgie B », a indiqué une source interne de l'hôpital.
Ahmed Abdou a été transféré à El-Maarouf en même temps qu'une dizaine de blessés d'un accident de bus de Oichili. Affairés sur les accidentés d'itsikoundi, les urgentistes n'auraient même pas examiné Ahmed Abdou, abandonné à lui-même. Il perd la vie dans « l'indifférence totale du personnel médical et soignant ».
Le témoignage de l a femme diffusé par Radio-Ngazidja révèle que le blessé souffrait d'une « intense hémorragie externe » et « n'a pas bénéficié de l'attention du médecin de garde et des infirmiers».
Cette éniéme mésaventure est une des conséquences du « laisser-aller » et de « l'indiscipline» qui régnent dans le centre hospitalier national, comme l'a souligné Mahamoud Abdallah, major du service aboratoire et membre du syndicat des paramédicaux.
Tout comme le syndicaliste, de nombreux agents expliquent ce phénomène par l'absence de motivation du personnel « insuffisamment payés » pour l e travail demandé.
Pour lui, les médecins aussi ont une part de responsabilité dans le désordre qui s'est installé à El-Maarouf. « Comment comprendre que les médecins se permettent de s'absenter de leurs postes. C'est décourageant et l es autorités devraient mettre un peu d'ordre, car il s'avère que certains paramédicaux ont systématisé, eux aussi, l es retards », a fait observer un major.
La femme citée est convaincue que Ahmed Abdou est mort de l'indifférence du personnel et non pas du manque de moyens régulièrement invoqués, pour justifier la violence feutrée infligée chaque jour aux malades de El-maarouf par des membres du personnel.
Le chef de l'Etat, aurait personnellement fait ce constat au cours d'une visite inopinée, le premier Muharram, au centre hospitalier, notamment au service pédiatrie. Le médecin de garde, qui avait déserté les l ieux, n'avait même pas répondu à l'appel du président Ikililou qui avait vainement tenté de le joindre au téléphone.
A noter que face à une telle situation, on fait de plus en plus état de personnes qui choisissent d'aller suivre des soins à l'hôpital de Fomboni, où les conditions d'accueil sont « plus humaines » et « appropriées ». _ Albalad
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