Comme annoncé, les enseignants-chercheurs (photo) ont cessé leurs activités depuis hier dans les universités. Une manifestation qui s'aj...
Comme annoncé, les enseignants-chercheurs (photo) ont cessé leurs activités depuis hier dans les universités. Une manifestation qui s'ajoute aux autres secousses qui pourrissent la situation socio-politique. Les étudiants sont en plein examen en ce moment
Le syndicat des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur (Seces) a demandé le soutien des départements. Les activités pédagogiques sont suspendues.
C'est parti pour la grève. Alors que certains départements de l'université d'Antananarivo sont en pleine période d'examens, d'autres n'ont pas encore commencé et d'autres encore attendent les résultats.
Les activités pédagogiques sont suspendues. Le Seces a fait hier dans la matinée, du porte à porte, pour sensibiliser la solidarité entre enseignants et expliquer aux étudiants le fond de ce qu'il recherche. Certaines facultés, comme celles des sciences ont encore pousuivi leurs examens dans la matinée et même l'après-midi, pour la faculté des lettres et sciences humaines (FLSH).
Pas question de reculer
«On a demandé le soutien des sept facultés d'Antananarivo dont la FLSH, DEGS, Sciences, Médecine, Agronomie, Polytechnique et l'Ecole Normale Supérieur (ENS), à travers la suspension des activités pédagogiques. En guise de solidarité, elles ont accepté.
Les cours reprendront après la résolution des problèmes », affirme la présidente du Seces section Antananarivo, Fidèle Raharimalala.
Une situation qui semble toutefois embarasser les étudiants ,qui ne souhaitent que la résolution du problème, pour que leurs examens ne soient pas perturbés. «Il revient aux ministères concernés et aux enseignants chercheurs de trouver un terrain d'entente pour résoudre le problème. Nous, les étudiants sommes toujours pris en otages», évoque Berija Ramanantsoa, représentant des étudiants. La Présidence de l'université, laisse le champ libre aux enseignants grévistes.
«C'est aux enseignants de voir comment accomplir leur tâche envers les étudiants qui sont en période d' examens ou en attente des résultats d'examens,...» conseille- t-elle. Pour le Seces, il n'est plus question de faire marche arrière.
Il se sent dupé, alors que depuis janvier 2011, il a été prévu que le budget pour leurs revendications sur le paiement des indemnités de recherche, des heures supplémentaires,...soient comprises dans la loi de finances 2012. «Ce qu'on fait maintenant n'est plus une revendication, mais plutôt l'application de ce qui a été convenu, pour que le décret soit dans la loi de finances 2012», poursuit la présidente du Seces.
Aujourd'hui, une rencontre entre eux, le ministère de l'Enseignement supérieur, celui des Finances est prévue à Antaninarenina pour parler du sujet.
Michella Raharisoa
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