« La pauvreté reste la violation la plus brutale des droits de l’homme », a déclaré le Chef de l’Etat à l’occasion de la célebration de la...
« La pauvreté reste la violation la plus brutale des droits de l’homme », a déclaré le Chef de l’Etat à l’occasion de la célebration de la Jounée Mondiale des droits de l’Homme
Nous vous présentons ci-après, l’intégralité de l’allocution prononcée par le Chef de l’Etat à Fomboni-Mwali, le 17 décembre 2011, lors de la cérémonie de célebration de la Jounée Mondiale des droits de l’Homme.
Excellences
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement
Monsieur le Gouverneur
Honorable Assistance,
Nous vous présentons ci-après, l’intégralité de l’allocution prononcée par le Chef de l’Etat à Fomboni-Mwali, le 17 décembre 2011, lors de la cérémonie de célebration de la Jounée Mondiale des droits de l’Homme.
Excellences
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement
Monsieur le Gouverneur
Honorable Assistance,
C’est un grand plaisir et une joie toute particulière de célébrer avec vous la journée mondiale des droits de l’homme, placé cette année sous le thème : DROITS DE L’HOMME et RESEAUX SOCIAUX.
Je voudrais tout d’abord, au nom du gouvernement et en mon nom personnel, vous souhaiter la bienvenue à cette cérémonie et saisir cette opportunité pour vous présenter nos chaleureuses salutations.
Je voudrais enfin souligner l’importance que j’attache à la célébration de cette journée, qui contribue chaque année à sensibiliser l’opinion, sur les droits de l’homme dans notre pays et dans le monde entier.
Honorable assistance,
Le thème retenu cette année nous interpelle tous car notre pays est confronté ces derniers temps à des événements très alarmants, caractérisées par des actes de violence qui heurtent la dignité de chaque Comorien et qui ternissent l’image de notre pays.
La promotion de la liberté, de la sécurité et de la paix, le respect de la dignité de la personne humaine et l’égalité en droits des individus et des nations, qui sont des idéaux communs à atteindre par tous les peuples et toutes les nations, sont des facteurs sans lesquels, il n’y a ni développement économique ni progrès social.
En effet, le développement économique et le progrès social, ne sont autre chose que le respect de tous les droits auxquels toute personne peut prétendre : jouir de ses droits - civils, politiques, économiques, sociaux et culturels , notamment la liberté de parler et de croire, dans la dignité et le respect de la vie privée, être protégé par la loi, circuler librement, avoir accès au travail, à l’éducation, à la culture, à la santé, en toute égalité et de plein droit.
Vous me permettrez alors, de saluer, tous ceux qui, à travers le monde, notamment en Afrique et dans le monde arabe, ont décidé cette année, de revendiquer haut et fort leurs droits, pour exiger le changement dans la démocratie.
Je me réjouis du bon classement de notre pays, lors de l’Examen Périodique Universel du Conseil de l’ONU sur les Droits humains tenu en 2009.
Aussi ai-je engagé mon Gouvernement à agir dans le sens du maintien et de l’amélioration de ce classement en développant plus de solidarité avec tous les proscrits, les démunis, tous les enfants qui souffrent, toutes les femmes martyrisées et de tous les déshérités.
J’ai également souhaité que dans ce domaine, la Première Dame de l’Union des Comores, compte tenu de sa formation et de sa vocation professionnelle, joue un rôle dans la protection de la Femme, de l’Enfance, des pauvres et des nécessiteux.
Toutefois, les droits de l’homme appartiennent à tous les citoyens et lient la communauté nationale à la communauté mondiale avec laquelle le peuple comorien partage les mêmes idéaux et les mêmes valeurs.
Il convient alors, que chaque comorien et chaque comorienne partage la Journée des droits de l’homme avec les autres peuples, rende hommage à tous les militants des droits de l’homme, dans le monde et dans notre pays et s’engage davantage dans le mouvement de la défense des droits humains.
La cause des droits de l’Homme et la défense de ces droits, que mon gouvernement fait siennes, englobe à mon sens, la lutte en faveur de l’élimination de la pauvreté, car la pauvreté reste la violation la plus brutale des droits de l’homme.
Ainsi, en favorisant un développement humain durable et une stratégie de développement qui place le citoyen au centre de l’action gouvernementale, nous favorisons le respect des droits de l’homme car un environnement propice à une vie sans danger pour la population, contribue largement à la promotion de la dignité humaine et au respect de tous les droits fondamentaux, économiques, sociaux, culturels, civils et politiques de l’homme.
En renforçant la bonne gouvernance politique et économique, nous favorisons également le respect des droits de l’Homme car la réforme des législations, le renforcement du pouvoir judiciaire et l’accroissement de l’efficacité du pouvoir exécutif et de l’Administration, garantissent le respect des droits de l’Homme.
Ainsi, en promulguant la Loi relative à la transparence des activités publiques, économique, financière et sociale de l’Union des Comores et en nommant les membres de la Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption (CNPLC), nous avions en vue, le renforcement du respect des droits de l’Homme
En effet, ces initiatives ont inscrit dans les actes, l’exigence de la transparence dans la gestion de la chose publique, marqué un tournant dans la lutte déterminée que j’entends mener contre la corruption et redonné aux citoyens le droit de demander des comptes à tout agent public de l’Administration.
Excellences
Mesdames et Messieurs,
Honorable Assistance,
Mesdames et Messieurs,
Honorable Assistance,
Les droits de l’Homme sont, de-par le monde, menacés par la crise alimentaire et financière internationale, la destruction de l’environnement naturel, la répression politique et les conflits armées, notamment les guerres civiles.
Comme toujours dans ces cas, les plus vulnérables sont les premières victimes et les plus durement touchés.
Alors, dans notre pays, nous devons rendre grâce à Allah, pour avoir préservé notre pays de ces fléaux et épargné la population comorienne des violations graves des droits de l’Homme.
Nous devons ainsi veiller et rester vigilants, pour qu’en Union des Comores, tous les citoyens continuent à jouir de leurs droits, ces biens si précieux et ces valeurs que nous partageons avec l’Humanité.
Honorable assistance,
Si les droits de l’Homme incluent évidemment les libertés publiques, la protection de la loi pour tous, la libre circulation des biens et des personnes, ils comprennent également le droit au travail, à l’éducation, à la culture et à la santé.
Aussi devons alors œuvrer pour la construction, dans la paix et la fraternité, d’une société plus respectueuse des droits de l’Homme et d’un avenir meilleur pour nos enfants.
Cela est possible si nous combattons efficacement la précarité et si nous assurons la promotion d’un développement solidaire, dans l’esprit de nos valeurs républicaines d’unité, de solidarité et de développement, pour que les droits de l’Homme continuent à prospérer dans notre pays.
Avant de terminer mon propos je voudrais saluer la présence réconfortante parmi nous du représentant du système des nations Unies et des membres du corps diplomatiques accrédités en union des Comores
Je voudrais enfin réitérer notre gratitude à tous nos partenaires au développement en général et le PNUD en particulier pour l’appui multiformes qu’ils ont toujours apporté à notre cher pays que nous aimons tous
vive la paix dans le monde.
Je vous remercie.
Beit Salam
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