L’appel lancé par l’intersyndicale mahorais et le Collectif des citoyens perdus, pour la reprise des manifestations contre la vie chère n’...
L’appel lancé par l’intersyndicale mahorais et le Collectif des citoyens perdus, pour la reprise des manifestations contre la vie chère n’a pas eu l’effervescence escomptée. D’importantes avancées dans les négociations avec les pouvoirs publiques ainsi que l’absence de Boinali Saïd, un des principaux leaders syndicalistes, seraient à l’origine de cette faible affluence, comme le relate la1ère.
La première journée des manifestations qui devait marquer la reprise des grèves contre la vie chère à Mayotte n’a pas réuni beaucoup d’adeptes, du moins à Mamoudzou. A ce rythme, cette reprise des mouvements ne devrait pas atteindre l’intensité des quarante cinq jours de grève du mois d’octobre. Toutefois, les syndicalistes relativisent cette faible affluence de la première journée et parlent d’avancées importantes dans les différentes négociations et l’absence très remarquée de Boinali Saïd, en formations syndicales à Paris.
Ce leader syndicaliste sera, en tout cas, présent pour la deuxième journée de grève. Lui d’expliquer « Nous avons beaucoup travaillé à Paris, et la population a déjà fait la démonstration de sa préoccupation. On ne peut pas mobiliser tout le monde tous les quatre matins » pour justifier cette timide reprise des manifestations.
Par ailleurs, Soulaimana Noussoura, chef de file de la CFE-CGC de Mayotte a annoncé que "les syndicats devraient renouer les discussions avec la préfecture dans l’après-midi ». Lui de poursuivre, « nous attendons aussi que les grands distributeurs se décident à discuter avec nous et si nous arrivons à faire intégrer nos observations dans le protocole Robin, nous pourrons sortir de ce guêpier ». D’après lui, ces grands distributeurs continuent encore de faire des blocages au niveau des prix des produits de première nécessité alors que d’autres améliorations ont été déjà opérées dont l’augmentation du smic local ou encore les mesures de relance en faveur des entreprises.
Depuis le 27 septembre, Mayotte est le théâtre d’importantes manifestations sociales contre la vie chère. Durant près de six semaines, l’île était plongée dans de vifs affrontements avec les forces de l’ordre, des pillages de magasins et des rackets d’automobilistes. Le 9 novembre, une nette amélioration au niveau des prix de la viande de bœuf, du gaz et du sable a conduit l’intersyndicale et les associations de consommateurs à suspendre la grève. Ainsi, par cette reprise du mouvement, l’intersyndicale a pour objectif l’insertion dans l’accord Robin, de la baisse des prix des produits de première nécessité, de façon durable ainsi que l’affectation au kilo des produits négociés. Elle demande entre autres que les prix des produits, n’ayant pas fait l’objet de négociations, soient neutralisés.
La rencontre de cet après-midi entre la préfecture et les leaders syndicaux est ainsi déterminante dans la mesure où elle pourrait constituer une voie de sortie de crise pour Mayotte dont la vie socio-économique porte toujours les séquelles de six semaines de grèves au mois d’octobre. source:linfo.re
Par ailleurs, Soulaimana Noussoura, chef de file de la CFE-CGC de Mayotte a annoncé que "les syndicats devraient renouer les discussions avec la préfecture dans l’après-midi ». Lui de poursuivre, « nous attendons aussi que les grands distributeurs se décident à discuter avec nous et si nous arrivons à faire intégrer nos observations dans le protocole Robin, nous pourrons sortir de ce guêpier ». D’après lui, ces grands distributeurs continuent encore de faire des blocages au niveau des prix des produits de première nécessité alors que d’autres améliorations ont été déjà opérées dont l’augmentation du smic local ou encore les mesures de relance en faveur des entreprises.
Depuis le 27 septembre, Mayotte est le théâtre d’importantes manifestations sociales contre la vie chère. Durant près de six semaines, l’île était plongée dans de vifs affrontements avec les forces de l’ordre, des pillages de magasins et des rackets d’automobilistes. Le 9 novembre, une nette amélioration au niveau des prix de la viande de bœuf, du gaz et du sable a conduit l’intersyndicale et les associations de consommateurs à suspendre la grève. Ainsi, par cette reprise du mouvement, l’intersyndicale a pour objectif l’insertion dans l’accord Robin, de la baisse des prix des produits de première nécessité, de façon durable ainsi que l’affectation au kilo des produits négociés. Elle demande entre autres que les prix des produits, n’ayant pas fait l’objet de négociations, soient neutralisés.
La rencontre de cet après-midi entre la préfecture et les leaders syndicaux est ainsi déterminante dans la mesure où elle pourrait constituer une voie de sortie de crise pour Mayotte dont la vie socio-économique porte toujours les séquelles de six semaines de grèves au mois d’octobre. source:linfo.re
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