Huit mois après le renvoi de la cour d'assises qui devrait juger l'affaire de l'assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba, ...
Huit mois après le renvoi de la cour d'assises qui devrait juger l'affaire de l'assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba, les avocats de Salimou Mohamed Amiri, ancien chef de l'état-major de l'Armée nationale de développement (And), ont tenu une conférence de presse hier, 20 décembre, au foyer Awulad El Komore de Moroni. Cette rencontre avec la presse avait comme but de "dénoncer" les seize mois de détention illégale de l'ex-général et de manifester leur "inquiétude" sur la tenue du procès. Selon le bâtonnier de l'ordre des avocats, Me Harmia Ahmed, la session des assises est ouverte, l'audience doit être organisée pour qu'elle soit fermée.
"Matériellement, il n'y a rien qui empêche l'organisation des assises puisque le budget nécessaire est disponible et rien non plus n'empêche la Cour suprême de statuer sur le pourvoi en cassation que nous avons soumis". Sur cette question du pourvoi en cassation, Me Harmia Ahmed estime qu'étant donné que la Cour suprême est constituée, leur souhait et qu'elle siège pour statuer sur le pourvoi, cependant "si le tribunal décide de convoquer les assises sans tenir compte du pourvoi la date de l'audience sera la bienvenuE car il est temps que le sort du général soit fixé".
Et d'ajouter, "nous savons qu'il sera libéré et nous sommes convaincus de son innocence". A son tour, Me Ahamada Mohamed Baco a appelé à plus de fermeté de la part du procureur général : "nous demandons à ce que le procureur général exige de la part de l'état-major le respect des décisions de tribunal et qu'il prenne ses responsabilités afin qu'il établisse le calendrier des assises".
Mm : alwatwan
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