ABDOU DJABIR
1er septembre 2011 par Front Démocratique (Fédération de Mayotte) Colonialisme - communiqués partis amis et associations.
Le quotidien Albalad des 8 et 11 août a publié deux articles d’une grande importance ; du moins selon ABDOU DJABIR, député comorien en cours de mandat.
Le quotidien Albalad des 8 et 11 août a publié deux articles d’une grande importance ; du moins selon ABDOU DJABIR, député comorien en cours de mandat.
Le premier article est une interview à l’issue d’une « rencontre exclusive » avec le quotidien, photos à l’appui, où le député et candidat malheureux aux dernières présidentielles de l’Union des Comores se présente comme « Conseiller spécial » du président de l’Union des Comores Ikililou DHOININE, en charge de la coopération régionale et en visite officielle à Mayotte… »
Selon les propos d’Abdou DJABIR rapportés par Albalad « Le président Ikililou n’a pas pour cheval de bataille la réintégration de Mayotte au sein de l’entité comorienne » et Mayotte peut intégrer la Commission de l’Océan Indien en échange d’une coopération culturelle, commerciale, économique entre notre île et Mohéli principalement.
Le deuxième article est un « démenti du député » ; il nie tout, mais reconnait des « contacts informels », passe sous silence les photos joyeuses avec Raos notamment. Mais Albalad maintient son article, persiste et signe avec humour et ironie.
Député et conseiller spécial du président, c’est incompatible juridiquement ; cela n’a pas pu échapper à un éminent juriste de la mouture de DJABIR. Mais mohélien comme Ikililou, ayant par ailleurs servi pendant près de vingt ans, à Mayotte, à des postes de responsabilité au sein de l’appareil colonial, au moment même où la France faisait tout pour imposer et légaliser le séparatisme aux Comores comme idéologie de domination, DJABIR n’a fait que confirmer, dans ses déclarations à Albalad, ses choix de toujours ; Djabir n’est qu’un pion de la France comme tant d’autres Comoriens qui, pour des ambitions personnelles et partisanes, jouent le rôle de fossoyeurs de l’indépendance et de l’unité des Comores et servent les intérêts de la France dans notre pays.
La France dispose à Mayotte même d’une véritable pépinière de traitres à la cause comorienne, des mercenaires comme Mohamed Abdou Madi dit MOULIN ; des individus louches issus pour la plupart des différentes mouvances séparatistes anjouanaises, depuis les partisans de Chamassi jusqu’à ceux de Mohamed Bacar ; une cinquième colonne au service des différentes officines françaises de renseignement, une « armée de réserve » que la France utilise pour déstabiliser en permanence l’Union des Comores.
Le député Djabir aurait-il rejoint la cinquième colonne ? Serait-il le Missi Dominici d’Ikililou ou tout simplement un agent au service de la politique séparatiste de la France ? Après tout la France peut faire de lui soit un président comme AZALY, soit un moins que rien dès que le citron n’aura plus de jus, à l’instar de Marcel HENRI et autres Andriantsouli réduits à engueuler le destin ou à bouffer les pissenlits par la racine.
Le Front Démocratique dit tout haut que Mayotte est comorienne et condamne fermement le rôle que lui fait jouer la France dans notre région, à savoir : déstabiliser politiquement, militairement, économiquement et socialement les pays de la zone et directement les trois îles de l’Union des Comores.
Front Démocratique, Fédération de Mayotte.
MAMOUDZOU-le 18/08/2011