La communauté internationale devrait accroître la pression sur la France pour qu'elle mette fin à sa présence illégale dans notre pays. La France cont
Représentant de l'Union des Comores : La communauté internationale devrait accroître la pression sur la France pour qu'elle mette fin à sa présence illégale dans notre pays
"La France manque ouvertement de respect au droit international et tente de légitimer sa politique coloniale."
C'est ce qu'a dit l'ancien représentant permanent des Comores auprès des Nations Unies, Mohamed Toihiri, lors de la conférence "L'occupation illégale de l'île comorienne de Mayotte par la France" se tenant à Bakou, rapporte l'APA.
Selon lui, dans le cadre de cette politique de l'occupation, Paris a tenté à plusieurs reprises d’organiser des coups d’État dans la région.
"Lors du dernier référendum organisé en 1976 pour l’indépendance des Comores, 74 % des personnes ont voté en faveur de l’indépendance. En conséquence, l’indépendance des Comores a été déclarée. Par la suite, l’Union africaine a reconnu l’indépendance de la région. Plus tard, le Conseil de sécurité de l’ONU a reconnu l’indépendance des Comores. Cependant, la France n’a pas participé à la réunion pertinente du Conseil de sécurité de l’ONU. Après cela, le gouvernement français a tenté plusieurs coups d’État sur le territoire des îles. Malgré toutes les résolutions internationales, l’action illégale supplémentaire de la France est qu’elle ignore ouvertement les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU et continue d’essayer de légitimer sa politique coloniale. Les tentatives de cet État de légaliser sa position dans ces territoires sont illégales.
La France continue de poursuivre ses idées coloniales. Paris officiel maintient toujours le contrôle sur la zone maritime autour des Comores. La France y a illégalement mis en œuvre une politique de visas en 1975, visant principalement à restreindre la circulation de la population locale.
Je pense que la communauté internationale devrait accroître la pression sur la France pour qu'elle mette fin à sa présence illégale aux Comores", souligne Mohamed Toihiri.
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