À chaque fois qu'il y aura des pluies torrentielles, nous assisterons au même scénario. Depuis un certain temps, MITSOUDJE, DZAHADJOU, VOUVOUNI mais a
ENTRE FATALISME ET ATTENTISME
Je ne crois pas que ces "miro", ces eaux folles qui inondent à chaque fois nos villages, coupent nos pauvres routes, emportent nos maisons et nos biens, s'arrêteront, comme par miracle d'elles- mêmes.
À chaque fois qu'il y aura des pluies torrentielles, nous assisterons au même scénario.
Pourtant, j'aimerais bien croire que ces "miros" s'arrêteront tout seuls aux portes de nos villages. J'aimerais bien croire qu'ils changeront de direction tout seuls pour aller se déverser dans des zones non habitées, j'aimerais bien croire qu'ils s'arrêteront, subitement à l'entrée d'un village et se diront : non, pas ce village peuplé de musulmans.
Hélas ! Tout cela n'arrivera pas. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Tant que l'Etat ne saura pas ce que signifie AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE, et qu'il attendra, les bras croisés, que la puissance divine érige des barrages, des digues, détournent les eaux de nos villages etc, les catastrophes seront là.
Depuis un certain temps, MITSOUDJE, DZAHADJOU, VOUVOUNI mais aussi d'autres localités à Anjouan et Mohéli subissent ces catastrophes à chaque fois. À partir de Dzahani, où un mro est apparu ces dernières années, des eaux déchaînées coulent jusqu'à la station Al beit. Personne ne fait rien.
À partir Mapvinguni, (le mro est aussi récent), les flots se déversent jusqu'au Ritadj. Personne ne fait rien.
CE PAYS EST BIZARRE. DIEU N'AIDE PAS CEUX QUI N'AGISSENT PAS. L'ÉTAT COMORIEN DOIT AGIR ET NON INVESTIR DES MILLIONS SUR DU PIPEAU PENDANT QUE LE PAYS SE NOIE.
Texte ©Abde Wadjih
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