Lettre de Macron : Voici ce que le président français demande à Azali. Ce qu'Azali n'a pas fait à 50 ans il ne le fera pas à 70 ans. Macron a raison d
Lettre de félicitations de Macron à Azali
Je ne suis pas de ceux qui remettent en cause l'authenticité du courrier. Mais j'essaye ici de faire mon analyse sur le contenu de la fameuse lettre qui est à l'origine de l'extase dans laquelle se trouvent ceux qui nous gouvernent.
Le courrier dit clairement que le président français souhaite "des avancées décisives " dans le renforcement de l'espace démocratique. On consolide ce qui existe. Or le monde entier sait que depuis 2016, Azali a réduit à néant tous les acquis en matière de démocratie et de transparence électorales.
La France feint de l'ignorer. Le courrier a fait également mention de la lutte contre la corruption. Le fait qu'un tel courrier mentionne le mot "corruption" montre bien que le pays est gangrené par cette pratique. D'ailleurs une représentante de l'union européenne l'a évoqué en public devant le chef de l'État dans une rencontre au palais du peuple.
Par ailleurs, le président français demande à Azali d'ouvrir de "nouvelles perspectives pour les jeunes sur le sol Comorien". Une manière de lui faire comprendre que ce qu'il fait ne répond pas aux besoins de la jeunesse. Car elle continue de mettre sa vie en danger pour traverser la Méditerranée. Mais nous devons comprendre ceci : ce qu'Azali n'a pas fait à 50 ans il ne le fera pas à 70 ans.
Quant à l'intimité qui lie les deux pays, nous autres, nous appelons à sa disparition, comme elle a volé en éclats l'intimité qui liait la France à certains pays d'Afrique de l'Ouest notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette intimité qui ne tient compte que des intérêts des puissances colonialistes et coloniales.
Macron dit en effet qu'il continuera à se tenir aux côtés du peuple Comorien. Ce qui est faux. Sinon pourquoi féliciter un président non élu ? Macron a raison de dire qu'il sait compter sur "l'engagement" et je dirais même la fidélité d'Azali envers la France. C'est Azali qui a qualifié l'opération Wuambushu de simple incident.
Abdoulfatah Ali
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