Révolution Constitutionnelle : Un Horizon Juste pour les Comores ! Ce système engendre la misère, la désespérance, étouffant les rêves, notamment en.
Révolution Constitutionnelle : Un Horizon Juste pour les Comores !
Dans le kaléidoscope insulaire des Comores, chaque île dévoile une richesse culturelle et historique singulière, faisant de la question constitutionnelle un enjeu capital. Malheureusement, le pouvoir central, captif d'un ethnocentrisme hégémonique et d'appétits autoritaires, demeure sous la domination des élites politiques d’une seule et même entité, les Wangazidja, entravant ainsi le développement harmonieux de notre archipel.
Pour bâtir une société où la cohérence et la prospérité ne sont pas sacrifiées sur l'autel des ambitions individuelles, il devient impératif et urgent de réexaminer la superstructure de l'État de l'Union des Comores. Celle-ci doit nécessairement évoluer en une Union des États insulaires souverains. Cette transformation s'avère indispensable pour mettre un terme définitif à l'hégémonie d'une entité insulaire sur les autres, instaurant ainsi une dynamique équitable et émancipatrice entre les îles.
La Constitution doit être le phare guidant vers une harmonie équitable entre les îles. S'inspirant de modèles éprouvés dans d'autres nations, l'État central, en conformité avec la Constitution, doit agir davantage comme un chapeau protocolaire, et non comme une entité oppressante et prépondérante. Ainsi, chaque île peut aspirer à une espérance de progrès et de développement socioéconomique justes. Cette vision trace la voie vers un avenir où chaque communauté insulaire prospère, portée par les principes d'équité et de croissance partagée, contribuant à l'épanouissement collectif.
Passant du cadre constitutionnel à la réalité sociale, l'Unionisme et le Centralisme d'État au sein de l'Union des Comores forment un système inadapté à notre contexte insulaire et sont responsables des maux qui accablent et affligent le peuple d'Anjouan. Ce système engendre la misère, la désespérance, étouffant les rêves, notamment en ce qui concerne l'accès à l'éducation, à la culture et aux opportunités socioéconomiques, se révélant ainsi fatal pour les Anjouanais.
Seuls quelques Anjouanais décérébrés, déchirés par le doute et ayant sacrifié leur dignité, se laissent assujettir par nos oppresseurs qui détiennent le pouvoir de l’Union des Comores grâce à ce système, le centralisme d'État. En s'inclinant devant leurs maîtres, ces Anjouanais acceptent les haillons d'une domination outrageuse, marquée par l'hostilité, la haine et le mépris envers Anjouan, devenant ainsi complices de l'oppression imposée par ces oppresseurs. Ces Anjouanais représentent le premier danger d’Anjouan. En conséquence, il est impératif de les dénoncer et de les bannir de notre île.
Actuellement, nous sommes sous le joug d'un régime ethnocentrique, dirigé par des individus imprégnés de suprémacisme. Face à cette réalité cruelle qui perdure depuis trop longtemps, il est extrêmement important d’agir vite pour stopper la descente aux enfers. Que pouvons-nous entreprendre pour renverser ce sinistre destin ?
Par où devrions-nous entamer ce processus ?
L'élite politique anjouanaise, animée par la sincérité et la rigueur intellectuelle, doit se lancer dans une introspection profonde. Cela implique d'analyser minutieusement la nature de nos relations avec nos voisins insulaires, en mettant particulièrement l'accent sur ceux de Ngazidja-Comore. Il est impératif d'engager une réévaluation approfondie de nos interactions au sein de l'Union des Comores.
Il est important de scruter attentivement les motivations et les avantages du "vivre ensemble" au sein de l'Union des Comores, une "Union" qui n'est que de nom. Cette entité s'est transformée en un carcan étouffant, portant atteinte à nos droits fondamentaux, à nos libertés individuelles, menaçant même notre existence. Il devient impératif de remettre en question notre position au sein de cette structure préjudiciable, qui ne sert pas nos intérêts, entrave notre épanouissement, et transgresse les principes de justice, d'égalité, et d'équité.
Cette démarche exige de nous une transformation profonde de nos mentalités, l'initiation d'une révolution authentique de nos concepts politiques, et le déploiement de tous les moyens nécessaires pour éveiller la conscience des Anjouanais face à la persistance du suprémacisme ethnocentrique chez nos voisins comoriens. Il est essentiel de se rappeler que notre affranchissement de la domination et de l'hostilité grandissante des élites politiques ethnocentriques comoriennes ne peut se réaliser que collectivement.
Pour notre progrès et notre épanouissement, prenons exemple sur des sociétés insulaires prospères, telles que celle de l'île Maurice ou des Seychelles qui ont su exploiter avec succès la coopération régionale et la diplomatie économique, une source d'inspiration incontestable.
Guidé par la quête d'une nouvelle ère, explorons désormais les fondements d'une vision novatrice qui façonne l'avenir souverain pour chacune des quatre îles de notre archipel :
L'analyse approfondie de notre réalité politique actuelle aux Comores et la proposition d'une Confédération souveraine des États insulaires, sont des étapes décisives vers un avenir émancipé. Les défis auxquels nous faisons face, exigent un changement de paradigme, une révolution de la pensée politique, et une remise en question courageuse de notre engagement dans une Union qui ne répond pas à nos aspirations.
Unis par notre amour partagé pour Anjouan et notre archipel, il est temps de rompre avec le passé, de redéfinir notre destin collectif, et de construire une société éclairée, éduquée et authentiquement souveraine pour chacune de nos îles. La Confédération souveraine des États insulaires offre une vision audacieuse d'un avenir où chaque île prospère dans l'harmonie et l'équité.
Le chemin vers cette réalité souhaitée nécessite notre engagement collectif, notre quête de connaissance, et surtout, notre détermination à briser les chaînes d'une pseudo-indépendance qui a trop longtemps entravé notre bien-être. En unissant nos forces, Mohéli, Mayotte, Anjouan, et Comore, nous pouvons forger ensemble un avenir plus brillant, plus libre et plus prospère.
Il est temps de passer à l'action, de mobiliser nos énergies pour lutter contre la dictature actuelle qui opprime nos peuples. Cela nous commande d'abandonner le nombrilisme autodestructeur et l’égocentrisme malfaisant. Unis dans cette quête commune, nous pouvons forger un avenir plus juste, libre et prospère pour tous.
En éveillant notre conscience collective, forgeons un système adapté à notre insularité, assurant la délivrance du peuple anjouanais de l'emprise coloniale comorienne et de son centralisme étouffant.
Le temps de l'éveil est venu, et la Confédération souveraine des États insulaires est la voie vers le progrès, notre développement et notre épanouissement.
Vive cette vision audacieuse, et que notre action collective écrive un nouveau chapitre dans l'histoire de notre archipel, portant les valeurs de justice, d'équité et de prospérité partagée !
Mohéli, Mayotte, Anjouan et Comore, notre destin est entre nos mains !
Vive la Confédération souveraine des États insulaires !
Anli Yachourtu JAFFAR
1 janvier 2024
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