Le Président de l'Union Africaine Azali Assoumani continue de violer les droits fondamentaux : plus d'accès à Internet depuis hier. En effet, le lende
Le Président de l'Union Africaine Azali Assoumani continue de violer les droits fondamentaux : plus d'accès à Internet depuis hier
La mascarade électorale organisée par le Colonel Azali Assoumani le 14 janvier dernier avec l'aide du Président de la CEN, son porte-parole Houmed Msaidie, son fils Fatihou AzaliI et de ses milices de l'armée (Azali dispose d'une milice au sein de l'armée qui intervient sous les ordres de son fils Loukman, à l'insu du Chef d'Etat Major), a mis en colère la jeunesse révolutionnaire.
En effet, le lendemain de la proclamation des résultats par le Président de la CENI, cette jeunesse s'est mise en ébullition et a renversé la table en procédant à des actes de blocage et de désobéissance civile, actes majoritairement compris par la population et toute l'opposition unie.
On peut en effet parler de majorité de la population car le Colonel Azali a été proclamé élu à 62% avec un taux de participation de près de 16% (en réalité 9 à 10%). Cela veut dire qu'il serait élu par près de 33 894 voix sur un corps électoral avoisinant les 338 940 électeurs. Partant de ces chiffres, il se pose un grave problème de légitimité pour un Candidat-Président qui a foulé au pied toutes les lois électorales et qui a utilisé tous les moyens de l'Etat de manière insolente pour se faire relire. Malgré ces abus de pouvoir il n'aurait obtenu que 33 894 voix sur 338 940 électeurs. Et le le pire, le candidat au poste de Gouverneur avec qui il a fait un ticket ensemble Mze Mohamed IBRAHIM aurait obtenu plus de voix que lui (58 737) alors qu'il était élu seulement sur l'île de Ngazidja.
D'ailleurs l"on se demande comment est-ce que cela fut possible alors que le bulletin de vote était le même ? Preuve en est que le régime a fait un bourrage des urnes à tel point que la CENI à été perdu dans ses calculs malgré les mathématiciens dépêchés de l'étranger pour lui assister au vol. Tout compte fait, le régime a franchi la ligne rouge en croyant toujours à la passivité légendaire de la population. L'insolence des propos moqueurs de la première dame de l'Afrique, madame Ambari DAROUECHE, prononcés en ces termes ''Aux malheureux perdants de ces élections, venez jouir avec nous pour vous enlever la tristesse'', au soir des RÉSULTATS lors d'une fête partisane, ont heurté la conscience collective. Ce fut la goutte d'eau et provocation de trop qui ont renversé le vase, car il faut reconnaître que de toute l'histoire présidentielle de notre pays, l' on ait jamais connu un couple Présidentiel avec autant d'orgeuil et d'insolence envers sa population. La prétention démesurée de ce couple, ornée du mépris et d'orgeuil manifestes de l'héritier du trône Fatihou Azali, a excédé la jeunesse et toute la population.
Par ailleurs, le régime ne compte pas s'arrêter à cette privation du droit électorall après celles d'empêcher de se réunir, de manifester et de s'opposer. NON cela n'est pas suffisant pour opprimer le peuple. Il lui faudrait aller plus loin. Il a ainsi décidé de s'attaquer dès hier soir aux droits de communiquer et de savoir ce qui se passe à l'intérieur du pays et à l'extérieur. Il a coupé Internet depuis hier soir pour intensifier ses représailles. Il passe à un niveau supérieur.
En effet, rappelons-nous d'or et déjà que l'accès à Internet est considéré par l'ONU comme un droit humain fondamental. Il a fixé l'an 2030 pour un accès universel à internet et les Comores sont signataires de la charte des nations unies qui consacre le respect du droit d'accès à Internet.
Internet est un droit humain et cela a été annoncé en 2016 par l'ONU comme suit " les mesures visant à empêcher ou à perturber intentionnellement l'accès à l'information en.ligne ou sa diffusion (sont )une violation du droit international des droits humains".
Or, depuis hier soir le Colonel tortionnaire Azali Assoumani a coupé le réseau internet pour empêcher que les représailles de ses milices ne soient connues, filmées et renvoyées à l'intérieur du pays et à l"etranger. C'est dire à quel point le Colonel a décidé de commettre des actes immondes contre ces jeunes révoltés et sa population qui ne demandent qu'une chose: Le respect du droit fondamental du peuple comorien de choisir la ou les personnes à qui il veut confier son destin.
Par solidarité avec ces jeunes et moins jeunes, nous devons relayer cette information pour alerter l'opinion nationale et internationale, qu'aux Comores le Président de l'union Africaine est entrain de commettre des actes immondes contre sa population.
Que chacun soit porteur de ce message auprès des siens et à son niveau afin de denoncer les privations des libertés de communiquer et de s'informer. C'est une atteinte grave à l'essence même de la vie et c'est incroyable.
Résistance résistance résistance résistance encore pour quelques jours...
Ahmadou MZE SOILIHI
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