Kidal libéré : l’Afrique exulte. Les nouveaux dirigeants résistèrent, démontrèrent l’iniquité de l’ONU qui refuse d’examiner leurs plaintes contre le.
KIDAL LIBÉRÉ : L’AFRIQUE EXULTE
Kidal une importante région (260 000 km2) du Mali situé à l’est du pays. Limité au sud par Gao, à l’est par le Niger et à l’ouest par la région Tombouctou.
Une position géographique qui en souligne le caractère stratégique.
Une région d’un pays immense, le Mali avec ses plus de 1 240 000 km2, ses richesses minières et ses terres arables considérables.
On imagine sans peine les convoitises des grands pays qui misent sur l’exploitation, le pillage des ressources humaines et minières et dont les principaux vecteurs sont de « diviser pour mieux régner », de créer des affrontements pour « pécher en eaux troubles ». On doit y ajouter aujourd’hui, un déchainement médiatique qui devrait faire réfléchir à deux fois, les correspondants africains de ces médias.
Le Mali et ses régions furent donc propulsés sur la scène médiatique pour couvrir le dernier complot ourdi contre le Mali pour le maintenir sous domination et s’emparer de ses richesses.
Que n’a-t-on pas dit sur le Mali, un état en déliquescence, incapable de se défendre face aux diverses rebellions et jihad islamiste, etc. On a même créé un « front » bombardé Mouvement National de l’Azawad pour initier une cession (on avait même empêché les FAMA d’entrer dans Kidal). L’ONU créa une force d’interposition, la MINUSMA pour assurer la paix dans un Mali en guerre !!??
Hollande, président français triomphant à Bamako s’est même glorifié d’avoir sauvé le Mali avec son opération Barkane.
Plus de dix ans d’instabilité. Le Mali empêtré dans une situation inextricable, la France installant au pouvoir des gouvernements fantoches corrompus. Les militaires maliens et les populations à la merci des terroristes. Des terroristes qui gagnaient en puissance malgré le soutien des partenaires.
Un Mali aux abois sans perspective.
Mais ce qui devait arriver, arriva. Les descentes aux enfers des pays n’est pas inéluctable contrairement aux convictions des impérialistes. Des patriotes maliens surgirent du néant, d’une armée prétendue en déconfiture, s’emparèrent du pouvoir et initièrent un processus de refondation de leur pays.
Crime absolu, Goïta et les siens dénoncent le joug français, des ingérences nuisibles de l’OTAN et de l’ONU. En pareil cas, la France dégaine son arme de prédilection : la CEDEAO. Elle tenta en vain d’étouffer économiquement le Mali faute de pouvoir renverser l’autorité de transition. Les médias occidentaux lancèrent une campagne insidieuse contre des putschistes et prédirent une fin honteuse des FAMA (forces armées maliennes). Wagner, des mercenaires russes incapables de remplacer les forces françaises et dont la seule motivation serait la mainmise sur les richesses du Mali
Les nouveaux dirigeants résistèrent, démontrèrent l’iniquité de l’ONU qui refuse d’examiner leurs plaintes contre le soutien des français aux terroristes et dénoncèrent les mensonges des grands médias français.
Cette fermeté et ce nouvel état d’esprit séduit et a déjà inspiré les militaires du Burkina, voire même du Niger et se répand. Des acquis se dessinent comme l’atteste l’organisation panafricaine regroupant Mali, Burkina et Niger.
Formidable indice tangible du nouveau cours des choses, Kidal, prétendu bastion inexpugnable des prétendus rebellions est tombé le 14 novembre 2023. Le colonel Assimi Goïta l’a annoncé. Les médias occidentaux ne savent plus comment cacher cette défaite de l’occident impérialiste et de ses suppôts locaux. Penser donc RFI réduit à parler de la « petite ville de Kidal » mais qui ne peut cacher la force du symbole. Pour sa part TV5 Monde et son correspondant attitré Serge Daniel veulent faire croire à une retraite stratégique des terroristes pour nourrir les doutes et voiler l’écrasante défaite des terroristes.
En tout cas L’Afrique exulte, l’Afrique applaudit, l’Afrique prend conscience de sa force. Malgré la situation difficile qui prévaut dans nos pays, l’issue se trouve dans la détermination à affronter l’impérialisme, particulièrement le français.
Le monde change. Le panafricanisme de souveraineté constitue la tendance principale et gagne du terrain sur le combat africain.
Idriss Mohamed
15/11/2023
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