Présidentielle 2024 - 𝗦𝗮𝗮𝗻𝗱𝗶 𝗔𝘀𝘀𝗼𝘂𝗺𝗮𝗻𝗶 : un homme d'Etat, intègre et adepte de la méritocratie. Les vieux sont fatigués de devoir parti
𝗗é𝗰𝗹𝗮𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗠𝗿 𝗦𝗮𝗮𝗻𝗱𝗶 𝗔𝘀𝘀𝗼𝘂𝗺𝗮𝗻𝗶 𝗮𝘂𝘅 é𝗹𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗿é𝘀𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟰
Le vendredi 16/06/23, Mr Saandi Assoumani s’est présenté, après la prière, à la notabilité de la ville de Nioumamilima pour demander sa bénédiction et déclarer son intention de briguer la magistrature suprême du pays lors des élections présidentielles de 2024.
« Je suis né dans cette ville, après le baccalauréat, je suis parti faire mes études à l’étranger. A mon retour, je suis parti à Moroni où j’ai dû batailler dur pour y arriver car je n’avais aucun piston. J’ai compris comment un Etat se gouverne et comment se comporter, cela m’a amené jusqu’à l’extérieur où j’ai travaillé dans 14 pays. Avec toute cette expérience, je suis convaincu que le remède de ce pays c’est moi qui le détient ». A-t-il déclaré sous les applaudissements de l’auditoire conquis.
« J’ai l’intime conviction que si en ce début d’année 2023, aux mois de janvier et février, j’ai été recruté par le ministère de l’économie du Sénégal, pour planifier comment gérer leurs aides financières, alors, j’ai les compétences pour mieux gérer les aides et les recettes de notre pays, pour que nous soyons comme le Sénégal. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 ç𝐚 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐦𝐞 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝’𝐡𝐮𝐢, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐛é𝐧é𝐝𝐢𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐭 𝐝é𝐜𝐥𝐚𝐫𝐞𝐫 𝐦𝐚 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐱 é𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐨𝐦𝐨𝐫𝐞𝐬».
𝑼𝒏 𝒆𝒙𝒑𝒆𝒓𝒕 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍 𝒅𝒆 𝒉𝒂𝒖𝒕 𝒏𝒊𝒗𝒆𝒂𝒖
« Dans ce voyage, je n’y vais pas pour avoir les honneurs, j’en ai déjà eues, car étant né dans cette ville, je me suis retrouvé un jour au Congo, un pays qui après des années de guerre, s’est doté d’une nouvelle constitution visant à décentraliser le pouvoir dans les différentes régions. Celle-ci a été rédigée sous l’égide de l’Afrique du sud. Il y avait besoin d’un expert pour mettre en œuvre ce processus de décentralisation, c’est moi qui fut choisi pour ce poste, je n’ai pas besoin de plus de reconnaissance que celle-là. Dans ce voyage, je n’ai pas non plus besoin de richesse car j’en ai déjà eue. La fortune que Dieu m’a donnée est équivalente à celle de ceux qui ont pillé les caisses de l’état, à la différence que la mienne, je sais comment je l’ai eue… ».
Selon Mr Saandi Assoumani, toutes les couches de la société sont fatiguées de la situation actuelle : « les jeunes sont fatigués des mensonges et de devoir partir risquer leur vie en haute mer dans l’espoir d’avoir une vie meilleure à l’étranger. Les vieux sont fatigués de devoir partir en Tanzanie ou à Madagascar pour avoir des soins de qualité, alors que nos médecins sont formés dans ces mêmes pays. Ce qui nous manque ce ne sont pas les médecins, mais une meilleure organisation du système de santé et de l’offre de soins… ».
𝑼𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒊𝒏𝒕è𝒈𝒓𝒆
Durant toute sa carrière, Mr Saandi a démontré une probité et une intégrité sans égal aux Comores. Formé à l’informatique à une période où ce métier était dans ses balbutiements au pays, et où il faisait partie des 3 premières personnes à être formées dans ce domaine, Mr Saandi s’est vu confié la tâche d’informatiser les ressources humaines de la fonction publique dans le cadre du programme d’ajustement structurel. « L’ordinateur central qui gérait tous les fonctionnaires de ce pays et leurs salaires était dans mes mains. Personne ne peut dire que j’ai rajouté où diminué un point. D’ailleurs personne ne savait même pas que je n’étais pas fonctionnaire ». Alors, quand les gens lui demandaient, comment il pouvait gérer la liste des fonctionnaires de ce pays et ne pas en faire partie, « ma mission était de servir les autres » répondait-t-il.
𝑼𝒏 𝒉𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅’𝑬𝒕𝒂𝒕
Depuis cette première expérience réussie, Mr Saandi a connu une ascension fulgurante, d’abord en tant qu’expert à l’observatoire des fonctions publiques africains au Bénin, puis de retour au pays, il a exercé plusieurs fonctions avant d’occuper le poste de ministre de la fonction publique (FOP) sous le régime d’Abdoulwahab alors président de l’ile autonome de Ngazidja. Travailleur acharné, il a poursuivi tout au long de sa carrière, une formation continue dans les meilleures universités étrangers (France, UK…).
Il a par la suite entrepris une riche carrière internationale qui va le mener dans plusieurs pays africains le plus souvent en tant que chef de mission principal mandaté par les différents organismes onusiens ou de l’union européenne. Dans toutes ces expériences, Mr Saandi Assoumani a aidé tous ces pays dans plusieurs domaines, tels que la bonne gouvernance, la réforme institutionnelle, la réduction de la pauvreté, le redressement post-conflit militaire…etc. Cette riche expérience lui a conféré toutes les qualités et la stature d’un homme d’Etat. Selon lui, « Un homme d’Etat prend ses décisions en mettant au premier plan l’intérêt supérieur de la nation, même si sa ville ou son village ne devait pas être servi ».
𝑼𝒏 𝒂𝒅𝒆𝒑𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎é𝒓𝒊𝒕𝒐𝒄𝒓𝒂𝒕𝒊𝒆
Quand il était ministre de la FOP et qu’il devait recruter 350 enseignants, il n’a pas hésité une seconde à appliquer la loi à laquelle il est très attaché. Celle-ci stipulait que tout recrutement à la FOP devait passer par un concours. Selon lui, si les 350 enseignants qu’ils devait recruter n’avaient pas le niveau pour cette fonction, c’est la vie de 35 000 enfants qui auraient pu être gâchée sur les 30 années de carrières de ces enseignants. « Un concours a été organisé à l’IFERE et nous avons pris du numéro un jusqu’au 350eme au classement et j’ai signé » affirme-t-il. Il a dû essuyer des critiques venant de toute part y compris de sa ville natale pour ne pas avoir favorisé des proches.
Quand son collègue du ministère de l’éducation crée un complot pour lui faire recruter des enseignants en mettant un de son neveu alors stagiaire dans ce département au premier rang de la liste, il n’a pas hésité à rejeter la requête même si cela devait engendrer des malentendus au niveau même de sa propre famille. De telles qualités sont rares de nos jours surtout aux Comores où le clientélisme et le favoritisme sont légion. Il ne pouvait tout simplement pas se permettre un tel écart de conduite car trop attaché au respect de la loi, à la méritocratie, à l’égalité des chances et à la justice sociale.
Mr Saandi Assoumani promet que s’il est élu à la magistrature suprême du pays, sa ville natale n’aura en aucun cas de statut spécial comme on a pu le voir dans les différents régimes successifs. Sa ville aura le même statut que les 400 autres villes et villages du pays. Selon lui le seul privilège que Nioumamilima aura, sera celui d’avoir vu naitre l’homme providentiel qui aura réussi à reformer les Comores.
𝑰𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒓ê𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒋𝒐𝒃
Auteur à succès, Mr Saandi Assoumani a déjà rédigé plusieurs livres où il expose ses idées. Ses engagements envers le pays et ses convictions ne datent donc pas d’aujourd’hui. De ce fait, cette candidature qui arrive à point nommé n’est ni le fruit du hasard ni de l’improvisation. Dans « plaidoyer pour des Comores nouvelles » paru en 2003, Mr Saandi Assoumani livre ses convictions mais aussi de propositions.
Le "plaidoyer" aborde dans ses grandes lignes la plupart des grands maux politiques, économiques, sociaux, etc. qui rongent notre pays, et trace en même temps des orientations, des pistes de réflexion hardies, qui permettent de poser les vrais termes du débat national. Vingt ans après cette publication, force est de constater notre pays a très peu évolué et que la plupart des problématiques discutées dans ce livre sont encore plus prégnantes aux Comores. Notre pays a, sans aucun doute, besoin d’un leader très avisé comme Mr Saandi Assoumani et très déterminé à changer les choses.
Dr Hassani Youssouf
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