Mayotte : Darmanin annonce une grande victoire "pour la première fois depuis trente ans". Dans une interview accordée au Figaro, le ministre français.
Mayotte : Gérald Darmanin annonce prolonger l'opération "Wuambushu"
Dans une interview au Figaro, le ministre français de l'Intérieur a annoncé "continuer à injecter des moyens" humains à Mayotte. Une prise de parole à quelques heures de son déplacement dans l'archipel.
Quelques heures avant son voyage à Mayotte, Gérald Darmanin fait des annonces. Dans une interview accordée au Figaro, le ministre français de l'Intérieur a annoncé ce vendredi soir le prolongement de l'opération "Wuambushu", qui devait s'achever fin juin.
L'entretien a été diffusé seulement quelques heures avant son déplacement samedi et dimanche dans cette ile de l'Archipel des Comores. Le ministre français de l'Intérieur a affirmé que le gouvernement français allait "continuer à injecter des moyens, en laissant une imposante force de sécurité, de plus d'un millier d'hommes et femmes" à Mayotte.
Darmanin a revendiqué des "résultats", obtenus selon lui dans le cadre de cette opération contestée qui a débuté en avril.
"[En deux mois] les violences contre les personnes ont été réduites de 22%; les cambriolages, les vols, les atteintes aux biens, de manière générale, ont diminué de 28%. Surtout sur les 57 chefs de bandes identifiés au départ, 47 ont été arrêtés et présentés devant la justice".
Des "opérations délicates"
Alors que le 22 mai, le ministère français de l'Intérieur annonçait 236 interpellations, Gérald Darmanin a affirmé qu'un mois plus tard, "pas moins 662 interpellations avaient été réalisées". Mais l'objectif fixé de destruction d'ici à la fin juin de 1.000 bangas n'a pas été atteint et a été repoussé.
[Depuis avril] nous avons déjà pu procéder à 264 destructions de bangas (...). Notre objectif est de parvenir à la destruction d'un millier de logements d'ici à la fin de l'année".
Le ministre a revendiqué d'avoir "divisé par trois le flux entrant depuis Anjouan", "pour la première fois depuis trente ans", grâce aux moyens déployés pour intercepter les "kwassas kwassas".
Avec AFP
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