Comoriens morts dans un incendie en France : Deux suspects avouent avoir mis volontairement le feu. Ils seront présentés jeudi à un juge d'instructio
Incendie mortel dans les Deux-Sèvres: deux suspects avouent avoir mis volontairement le feu
Un homme de 43 ans et une femme de 38 ans "ont admis le caractère volontaire de l'incendie et son lien avec un conflit lié à une transaction de stupéfiants", indique le procureur de la République de Niort Julien Wattebled dans un communiqué.
Deux personnes ont avoué en garde à vue avoir volontairement mis le feu à un immeuble de Bressuire, dans les Deux-Sèvres en juillet 2022, qui avait fait cinq morts, a annoncé le parquet de Niort mercredi soir.
Ils seront présentés jeudi à un juge d'instruction du pôle criminel de Poitiers en vue de leurs mises en examen. Ces mis en cause, déjà condamnés par le passé, encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Ils avaient été placés mardi en garde à vue, notamment pour assassinat, en compagnie d'un autre homme de 46 ans, qui a été libéré "sans qu'aucune charge ne soit retenue contre" lui "à ce stade".
Une victime âgée de 5 ans
Le 8 juillet 2022, deux hommes de 27 et 35 ans, un adolescent de 17 ans, une femme de 31 ans et sa fille de 5 ans avaient péri dans l'incendie de leur immeuble, qui s'était déclenché tôt le matin. Toutes les victimes étaient d'origine comorienne.
Les conclusions d'une expertise rendue début avril "ont permis d'étayer l'hypothèse d'un incendie volontaire", selon le parquet.
Depuis, les investigations se sont concentrées sur des personnes dont la présence à proximité des lieux avait été établie par la vidéo-surveillance de la ville et qui avaient eu un comportement suspect d'après plusieurs témoins, a ajouté le procureur dans un précédent communiqué.
Le jour du drame, peu avant 5h00 du matin, le feu s'était propagé dans le haut de cet immeuble de deux étages, ravageant quatre studios situés dans les combles et détruisant l'escalier qui y menait, le plancher du dernier étage ainsi que le toit. Deux hommes avaient pu être secourus.
A.G avec AFP
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