On dirait que le pouvoir Azali ne mesure pas la portée du nettoyage de Mayotte de ses Comoriens. DECLARATION N° 12 : « EKA LE TWAIFA NGILO IVILILIDJU,
DECLARATION N° 12 : « EKA LE TWAIFA NGILO IVILILIDJU, YE FARAKA YOKA NDZIMA BAHI » (Ali Soulihi Mtsashiwa)
Hier 30 avril 2023, le président Azali Assoumani a reçu des dirigeants politiques de plusieurs tendances du pays.
Dans le contexte très tendu induit par l’opération spéciale Macron-Darmanin, on était en droit d’espérer que le président mobilise la nation contre Wuambushu. Les mauvais traitements que subissent des Comoriens à Mayotte, le danger d’affrontements communautaires à Mayotte qui font craindre un génocide, semblent ne pas être source d’une vive réaction nationale.
On a du mal à comprendre et admettre que le président du pays, M. Azali ne se place pas à la pointe de la bataille pour faire reculer la France sur son agression contre notre pays mais use d’euphémisme, tergiverse, semble ne pas oser assumer le refus d’accueillir sur le territoire les expulsés de Mayotte.
On a du mal à comprendre et admettre que le président de l’Union Africaine, un Comorien de surplus, ne prenne aucune initiative pour faire jouer la solidarité africaine envers les Comores, pour stopper la machine infernale, anti comorienne déclenchée par Macron-Darmanin.
On dirait que le pouvoir Azali ne mesure pas la portée du nettoyage de Mayotte de ses Comoriens sans papiers français. La situation qui en découlera sera encore plus dure que celle induite par le visa criminogène de Balladur, son impact sur la partie indépendante.
Cette histoire d’élections au moment même où des choses extrêmement graves se déroulent à Mayotte nous rappelle 2009. Au moment même où se tenait la « consultation sur la départementalisation » de Mayotte, dans la partie dite indépendante, Sambi et les siens détournaient l’attention du pays vers un référendum autour de la Constitution. Résultat, seul le Comité Maore de l’époque s’était insurgé contre la pseudo-consultation, une voix inaudible dans le contexte qui prévalait.
UKOMBOZI appelle donc à un sursaut des forces politiques du pays. « YE FARAKA NDZIMA »
La première occupation du pays aujourd’hui c’est wambushu. La société civile à travers les Collectifs anti Wambushu apporte une contribution importante. Les forces politiques ont des responsabilités en la matière.
Il faut rétablir la vérité. A Mayotte ce sont des bandes produites par un système colonial d’un autre âge qui créent la terreur. Ces bandes terrorisent tous les habitants de Mayotte. Contre l’amalgame des dirigeants sécessionnistes maorais
Il faut contraindre la France à négocier. Wambushu a suscité une vague d’indignation. L’opinion française est sensibilisée. Nombre de forces humanitaires, politiques s’élèvent contre l’ignominie et les calculs politiciens de Darmanin. Des personnalités scientifiques voire même politiques soulignent l’unité de notre pays, de notre nation et de notre peuple. Wambushi prend de l’eau de tous les cotés
TOUT POUR LE PARACHEVEMENT DE NOTRE INDEPENDANCE
01/05/2023
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