Les Anjouanais ont pour seule obsession : vivre sereinement et en paix ! Ils sont clairement exclus et marginalisés, subissant un suprémacisme ethnoc
Les Anjouanais ont pour seule obsession : vivre sereinement et en paix !
Malgré leur contribution à l'essor économique des autres îles, les Anjouanais restent souvent les réceptacles et boucs émissaires d'un dénigrement, de haines et de préjugés discriminatoires, injustes et outranciers, tandis qu'à Anjouan, chez eux, sous l'oppression et la tyrannie des régimes de Moroni, la vie est quasi une gageure, un enfer constant.
Il est clair que les Anjouanais n’ont ni ami, ni adversaire politique, encore moins de frère parmi les élites politiques de Ngazidja-Comore.
Ils sont clairement exclus et marginalisés, subissant un suprémacisme ethnocentrique hégémonique constant de la part de ces mêmes élites politiques.
Ils ne reçoivent aucun soutien des autres îles de l’Union des Comores, à l’exception de Mayotte qui constitue un refuge malgré les refoulements réguliers, les persécutions et humiliations subies. Pourtant, il est indéniable que Ngazidja-Comore prospère économiquement et socialement aux dépens d’Anjouan. Pourquoi alors ses élites nous en veulent-elles à mort ?
De plus, lorsqu’il s’agit de défendre le système politique constitutionnel et institutionnel du centralisme d’État qui nuit aux intérêts d’Anjouan, ces élites politiques sont toutes de mèche et agissent de concert avec leur gourou, le despote sanguinaire Azali, un individu dénué de tout humanisme, corrompu jusqu’à la moelle épinière. Elles se liguent pour le faire, sans hésitation et sans aucun scrupule.
Pourquoi alors les déportés de Mayotte ne sont-ils pas acheminés vers Ngazidja-Comore ?
Le sanguinaire Azali, par sa haine et son dédain envers les Anjouanais, est le comploteur et l’allié logique et naturel de la xénophobie, de l’ostracisme et des déportations des Anjouanais de Mayotte vers Anjouan, comme il l’a lui-même reconnu dans son interview au journal Le Monde ce mois de mai 2023. Il a apporté dans ce cynisme de déportation son expérience de l’ethnocide de 1999 et 2016 à Ngazidja-Comore. Néanmoins, une partie des élites politiques de son île le soutiennent en criant « mbe kayili mbe ».
Face à cette situation de marginalisation et de discrimination dont sont victimes les Anjouanais de la part de ces élites politiques de Ngazidja-Comore, il convient de se demander : Que représentent alors ces élites politiques pour nous ? Que sont-elles réellement pour nous ?
Ces interrogations soulèvent la question du vivre ensemble et de la solidarité entre les différentes îles de l’archipel des Comores, mais surtout sur le phénomène inquiétant de l’unionisme maladif de certains Anjouanais qui sont lobotomisés et décérébrés. Ils sont privés de leur propre identité et prêts à renier leur histoire, leur langue, leurs us et coutumes, leur culture, ainsi que leur propre famille, pour suivre aveuglément les dirigeants de Ngazidja-Comore qui les méprisent et les exploitent.
Cette situation est préoccupante car elle contribue à perpétuer l’exclusion et la marginalisation des Anjouanais, qui ont besoin de se réapproprier leur identité et leur voix pour s’émanciper du joug de ces élites ethnocentriques hégémoniques de Ngazidja-Comore.
Les Anjouanais veulent aussi vivre, juste vivre en paix en harmonie avec leur environnement et vivre dignement dans leur propre île !
Vive Anjouan dans la plénitude de ses prérogatives !
Vive l’État souverain d’Anjouan !
Anli Yachourtu JAFFAR
14 mai 2023
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