« L'accord final exigera un départ d’Azali en 2024 et une libération de Sambi ». Les autorités françaises portent une lourde responsabilité dans les m
OPINION - Les autorités françaises portent une lourde responsabilité dans les malheurs de l'archipel des Comores en tolérant une corruption élevée et une mauvaise gouvernance à Moroni pour des raisons politiques voulues.
Le développement socio-économique n'est pas possible dans ces conditions et la seule solution viable à la crise politique, juridique et humanitaire actuelle peut être résolue par un nouveau leadership responsable et visionnaire à Moroni, qui soit capable de négocier un accord durable avec la France sous l'égide de l'Arabie Saoudite, avec le soutien de l'Union Africaine et des Nations Unies.
L'accord final exigera que Rais Azali Assoumani quitte le pouvoir en 2024 et que tous les prisonniers politiques, y compris Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, soient libérés de prison.
Le gouvernement provisoire sera chargé d'élaborer une nouvelle constitution et d'organiser des élections libres, indépendantes et transparentes. Les résultats des élections devront être certifiés par les Nations Unies afin d'éviter toute contestation.
La communauté internationale, y compris les États du Golfe, garantira le fonctionnement du nouveau gouvernement fédéral démocratiquement élu pour les cinq prochaines années sur la base d'un accord acceptable avec le soutien des institutions de Bretton Woods.
Saïd HILALI
English Version
OPINION - French authorities bear heavy responsibility for the misfortunes of archipel of Comoros by tolerating high corruption and bad governance in Moroni for wanted political reasons.
Socio-economic development is not possible under the above circumstances and the only viable viable solution to the actual political, legal and humanitarian crisis can be resolved by a new responsible and visionary leadership in Moroni capable to negotiate a durable with France under the facilitator Saudi Arabia with the support of the African Union and the United Nations.
The final agreement will require Rais Azali Assoumani to leave power in 2024 and to see the release from prison of all the political prisoners including Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
The provisional interim government will be charge to produce a new constitution and the organisation of free, independent and transparent elections. The elections results will require the certification by the United Nations to avoid contestations.
The international community including the Gulf states will provide guarantees for the functioning of the new democratically elected federal government for the next 5 years on the basis of an acceptable agreement with the backing of the Bretton Woods Institutions.
Saïd HILALI
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