Azali : une honte pour l’UA (Union Africaine). L’opération « Wumbushu » (origine, responsable ?) qui a commencé à Mayotte contre les dits clandestin
Azali : une honte pour l’UA (Union Africaine)
L’opération « Wumbushu » (origine, responsable ?) qui a commencé à Mayotte contre les dits clandestins Comoriens en grande majorité originaires d'Anjouan, est une tragédie mais aussi une véritable honte pour beaucoup.
En premier, pour Azali l’usurpateur de pouvoir, un président de fait des Comores, qui apparaît pour ce qu’il est, une marionnette et une chiffe molle entre les mains de ses maîtres.
Mais en sa qualité de président de l’UA, il entraîne aussi l’organisation continentale africaine dans cette honte qui sacrifie la dignité et la liberté de petits africains.
C’est également une honte même pour l’ONU, de voir ses résolutions et sa loi bafouées par un membre du Conseil de Sécurité.
Le Secrétaire général devrait saisir l’assemblée générale et même le Conseil de sécurité, face à une opération illégale sur le plan international et dont les 1ères victimes vont être les enfants.
Enfin, cela restera comme une plaie purulente au sein des organisations politiques et démocratiques de la diaspora comorienne en France, si elles ne réagissaient pas avec une extrême intransigeance.
Même l’opinion politique et démocratique française ne peut fermer les yeux devant ce qui s’organise à Mayotte. Car, la chasse massive, la brutalité des expulsions qui y sont menées ne sont pas seulement illégales au regard du droit international, mais en plus elles manifestent une rare cruauté et une absence patente de compassion humaine.
On va détruire des habitations et chasser des Anjouanais établis à Mayotte depuis des dizaines d’années qui y ont vécu, y travaillent et y ont fait leurs enfants.
Un des drames de Mayotte c’est que les enfants immigrés ont été souvent chassés de l’école républicaine française par bêtise et ostracisme et jetés dans la rue, pendant que leurs parents étaient expulsés, la plupart trouvant la mort dans les kwasa-kwasa. Et ces jeunes d’hier sont devenus les laissés-pour-compte et les désespérés de ce jour.
Et aujourd'hui on va rééditer une autre erreur monumentale en chassant des gens et des enfants qui ne connaissent autre chose que Mayotte.
Pense-t-on vraiment que ces enfants accepteront d’aller vivre à Anjouan dans une île déjà sinistrée ou cherche-t-on à provoquer un climat de guerre civile à Anjouan et à Mayotte où les expulsés reviendraient immanquablement ?
La solution n’est-elle pas d’appliquer la loi française en faisant respecter les droits des enfants à l’éducation et à une vie décente ?
La violence n’a engendré que la violence et non une démocratie apaisée !
Nous lançons un appel pressant à toutes les associations comoriennes et à toutes les personnalités démocratiques de tous horizons pour élever la voix contre la chasse aux Anjouanais à Mayotte, une opération violente qui rappelle les heures sombres de l’humanité.
Il faut peser de tout le poids politique et démocratique possible pour faire entendre raison aux autorités françaises pour que cette opération "Wumbushu" ne vienne encore entacher l’image de la France des droits de l’homme et des peuples.
Non à l’opération « Wumbushu », une solution désastreuse et dangereuse pour la région !
Que le despote sanguinaire Azali, président de l’UA prenne ses responsabilités !
Anli Yachourtu JAFFAR
Le 13 avril 2023
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