A Mayotte, ils ont fabriqué des voyous et ils récoltent le fruit de leur création. Malgré les condamnations des Nations Unis depuis 1975, leur puissan
Malgré les condamnations des Nations Unis depuis 1975, leur puissance, leur
permet de tenir tête au monde et ne pas bouger de cet égo giscardien. Avec
Balladur, ils ont instauré un visa qui a séparé les familles qui se côtoyaient
de façon aisée malgré cette séparation artificielle.
C’est ainsi, que des personnes qui étaient, allaient, venaient en toute
liberté, sont devenues du jour au lendemain des étrangers là où ils étaient
chez eux.
Avec le visa Balladur, ceux qui n’avaient pas le papier français, sachant ne
plus pouvoir revenir à Mayotte en rentrant à Mohéli ou ailleurs, ils se sont
installés là où ils ont pu à Mayotte. Avant ces personnes pouvaient rester 2-3
mois chez un cousin, un oncle, un ami, un frère, une sœur, une connaissance
avant le visa.
Ils trouvaient une bricole par ci et là. Ils gagnaient leur vie et repartaient
dépenser leurs gains sur les autres îles. Sachant ne plus pouvoir revenir, et
ne pouvant pas abuser de la générosité de ceux qui les logeaient, ils ont du
commencer à se trouver une situation.
Et c’est ainsi que la France de Balladur a créé des habitants qu’elle nomme
des « clandestins » sur cette Île de Mayotte. Je rappelle que, pour le monde
des Nations Unis, Mayotte est COMORIENNE. Donc, certains sont devenus des
clandestins chez eux!
Ils les ont laissé s’installer. En suite, ces « clandestins déformant le
paysage, sont devenus gênant.
Alors, ils se sont mis à les pourchasser, et, avec la faiblesse des
gouvernants comoriens, ils ont renvoyé les adultes, femmes et hommes, sans
leurs enfants! C’est ainsi que des milliers d’enfants se sont retrouvés à
errer dans les rues de cette île, abandonnés à eux mêmes.
Des enfants qui ont grandi et grandissent dans la rue.
Des enfants qu’ils laissent violentés.
Des enfants qu'ils laissent violés…
Des enfants qu’ils méprisent.
Des enfants qu'ils exploitent.
Aujourd’hui, ces enfants qu’ils n’ont pas instruit, pas élevé, pas soigné…sont
devenus leurs bourreaux. Pour survivre, pour exister … ils ne connaissent que
la violence ! De fait, à leur tour ces enfants violentent tous ceux qui les
ont mis à la rue, qui les ont privé d’une vie « normale »!
Ils ont fabriqué des voyous et ils récoltent le fruit de leur création.
Mayotte est responsable du banditisme et de la violence sur l'île. C’est elle
qui l’a fabriqué, qui l’a nourri qui l’a entretenu et laissé grandir.
Aujourd’hui ils veulent renvoyer ces gens sur des îles qui ne sont pas les
leurs.
Mayotte exporte la violence vers les 3 autres îles, avec ce prétexte: « ils
sont comoriens »
NON! Ils ne sont pas comoriens. Désolé!
Assumez! Ils sont Mahorais ! Ils ne connaissent rien des autres îles des
Comores.
Du reste ceux que vous renvoyez là-bas, sont perdus et beaucoup meurent en mer
car veulent rejoindre leur île! Mayotte.
Quand on est dépassée par sa propre création, il faut se mettre en question et
ne pas chercher des boucs émissaires.
Il faut chercher des solutions viables.
Mme Youssouffa et M. Darmanain sont partis pour offrir à l’océan indien
quelques centaines, voir des milliers d’autres cadavres, comme s’il n’y en
avait pas assez déjà!
Petite remarque au passage, parmi ces gens que vous appelez clandestins, il y
en a qui viennent du continent africain et de l’Ile de Madagascar. De vrais
clandestins pour le coup!
Allez-vous les renvoyer à Anjouan?
Soilihi Saïd Soilihi
COMMENTAIRES