L'opposition comorienne s'est tirée une balle dans le pied. Mouigni Baraka serait en train de rouler l'opposition dans la farine en affichant un visag
L'ÉLÉPHANT DANS LA LA CRC ET SES ADEPTES
Les linges sales auraient dû se laver à huit clos familial de la CRC mais
cette dernière ne souhaite pas discuter ouvertement du fait que cela
représente une menace intrinsèque. Or tout un chacun constate bien au sein de
leur famille politique, l'existence du risque maximal de conduire le pays à
l'émergence de quelque chose d'inédit mais qui est de très chaotique. Le
président Azali, pour le respect que nous autres, nous lui devons, n'a aucun
droit de faire contre le propre gré et la volonté des comoriens.
Si monsieur Belou, le plus mal aimé d'ailleurs de sa propre région, et
certains de ses camarades poussent le président à continuer à se positionner
toujours à l'opposé des Comoriens, certains en leur sein ne le voient pas de
bon œil.
Le président a trahi l'espoir des comoriens et nombre de ses camarades de
combat n'en sont pas inconscients. Le pays va très mal. À un moment donné
quand on ne se sent pas à la hauteur de répondre aux aspirations des
comoriens, il faut rendre le tablier tout en étant de bonne foi. Avec grande
passion, le président et son gouvernement violent les droits humains avec de
mauvaise gestion économique qui a appauvri plusieurs milliers des Comoriens.
Il faut donner le pouvoir à celui que les comoriens et les COMORIENNES
décident.
Certains Comoriens déclarent ne pas reconnaître monsieur Azali comme étant
leur président, depuis 2019 juste après l'annonce des résultats de l'élection
présidentielle à l'issue desquels l'homme fort actuel du pays a été réputé
élu.
En vrai, quelque soit la physionomie des élections, c'est -à -dire,les
irrégularités qui les ont entachées et qui ont même conduit les adversaires
d'Azali à tourner l'arme contre eux, mais la méthode adoptée par l'opposition
pour affaiblir politiquement Azali et donner l'impression au peuple comorien
qu'il y ait vraiment une opposition à gagner leur sympathie n'est jusqu'à
présent pas la meilleure. Elle est contre-productive.
Personne n'est dupe que notre pays soit sous l'emprise dictatoriale dès lors
que cela ne se traduit pas par l'impossibilité de faire face et tenir tête au
dictateur. À titre d'illustration, la Turquie est en pleine campagne
électorale où les deux principaux rivaux sont donnés largement favoris par les
sondages face à un Ordigan dictateur, violeur des droits de l'homme, hostile
aux médias et bien à la liberté d'expression, de conscience, et aux opinions
divergentes.
Quant aux élections libres, transparences et démocratiques , le président
Erdogan est aussi de mauvaise foi qu'Azali quitte même plus. Sauf que
l'opposition comorienne n'est pas parvenue, comme le fait l'opposition Turque,
à impliquer et embrigader les populations dans les mouvements politiques
oppositionnels faute de bonne option méthodique et de congruence, alors, les
Comoriens et les comoriennes qui, en grande majorité, voudraient se
débarrasser d'Azali, font d'une certaine couardise.
Sans manquer de respect à quiconque, notre opposition nationale a un grand
handicap d'infirmité motrice cérébrale due aux lésions survenues de son égo. À
qui donc se plaindraient-il les Comoriens ? Ils se trouvent tombés dans une
embûche entre une opposition égoïste, égocentrique et un pouvoir corrompu et
malencontreux.
Au sein même de l'opposition, l'hypocrisie grandissante a fait perdre son
éclat. Selon des sources fiables et dignes de confiance, l'ancien gouverneur
de Ngazidja monsieur Mouigni Baraka Saïd Soilihi serait en train de rouler
l'opposition dans la farine en affichant un visage d'un grand rassembleur,
unificateur pourtant il s'avère qu'il serait en contact permanent avec
Beït-Salam. Encore pire que cela, la panique à bord de l'opposition. Il paraît
que certaines personnalités politiques de haute gamme de l'opposition dansent
le même rythme et dans le même pied que Mouignibaraka à l'insu des uns et des
autres. Par conséquent, l'identité politique de l'opposition comorienne est
imperceptible.
Qui donc, est politiquement opposant au président impopulaire des Comores, au
sens propre du terme ? Devant les médias en conférence de presse, la plus
grande majorité des comoriens ont pu observer les expressions faciales de
Mouignibaraka pour découvrir ses incohérences et ses mensonges. " Quand il y a
du flou, il y a du loup". Crier au point d'exploser les tympans des
participants n'est pas synonyme d'être cohérent et éloquent en politique.
L'opposition politique comorienne s'est tirée une balle dans les pieds dès le
départ quand elle se met à mélanger tennis et ping-pong, en conséquence, elle
obtient le set de table. En tout cas, les comoriens et les comoriennes se
ressaisissent et ne souhaitent plus être victimes de tromperie, en prenant
conscience que la classe politique comorienne ne fera jamais confiance à leurs
cœurs et les impliquera avec une belle inconnue. Les comoriens et les
COMORIENNES ont bel et bien appris à lire les petites expressions du visage et
du corps mensongers de l'establishment politique comorien.
Revenons donc, en long et en large, sans faire dans la dentelle, sur la crise
politique qui secoue notre pays : au sujet des nombres de morts, victimes de
violences et de tortures des forces de l'ordre Comoriennes sans suivi
d'enquêtes, les comoriens et les familles des victimes ne pourront qu'imputer
au président Azali, en même temps président en exercice de la grande
institution panafricaine la responsabilité de leur mort. Le président Azali,
en tenant, avec son petit groupe d'amis, le pays en otage et en tuant le
peuple innocent de manière abjecte, abominable, cruelle, a trahi les
Comoriens. Lors de la prise du pouvoir , il a juré de protéger et respecter,
les comoriens et faire en sorte de rendre leur vie abordable, il fait le
contraire. Pour ce faire, il n'a pas respecté son serment.
Quant à la haute trahison pour laquelle Sambi a été accusé, elle se définit
par le blanchiment des deniers publics et associations de malfaiteurs, que je
sache. Et pour Azali qui manifeste intentionnellement contre les valeurs
constitutionnelles et institutionnelles,? De quoi peut -on le qualifier et
pour quel fait peut -on l'accuser ? De plus haute trahison si Sambi est accusé
pour haute trahison ? N'est-ce-pas une hypocrisie politicienne qu'on ne sait
même pas avec quelles lunettes on la lit ? On en a vraiment assez !
Mais une chose est sûre, tant que le président Azali est encore en exercice,
il bénéficie de son immunité présidentielle, mais tôt ou tard en dehors de
Beït-Salam, il redeviendra citoyen justiciable comme Sambi et moi, et d'autres
Comoriens..Il sera amené à répondre de ses actes devant la justice comorienne,
en l'absence du juge Omar que sais -je, où il sera déclaré coupable de plus
haute trahison( Voir le superlatif). Ça n'arrive pas qu'aux autres.
La question d'un des journalistes de la place à Mouigni Baraka sur
l'éventuelle participation au rendez-vous démocratique de 2024, nous a
confirmé le contraire : Mouigni Baraka appelle solennellement à la
réunification et à la mobilisation de l'opposition en vue d'aller déloger de
force le président Azali de Beït-Salam. Mais quel amateurisme,? quelle
hypocrisie?, qu'elle ignorance en politique de ces gens-là ! Voulez-vous
envoyer les jeunes comoriens, notre avenir, notre espoir, au guet- apens avec
des pierres et de petits couteaux de cuisine face à féroces armés jusqu'aux
dents ? Bande de paranos que vous êtes !!!
Pour le mouvement yaroibi-oummat, à partir du moment où les comores ont de
solides acquis démocratiques, j'en suis persuadé, surtout chez les jeunes, ils
ne peuvent pas se permettre de s'engager dans cette voie de violence. Il n'y a
pas mieux que les votes.
Mais pourquoi l'opposition ne fait pas preuve de patriotisme et de solidarité
pour imposer au gouvernement prédateur, les points ci-après ?
- Réparation et indemnisation des proches des victimes ;
- Ouverture d'une enquête indépendante pour situer les responsabilités ;
- Indemnisation des blessés civiles (ceux de Mbeni par exemple...);
- Mettre fin à la répression et arrêter de mettre les comoriens sous surveillance policière ;
- Créer les conditions d'une élection présidentielle libre, transparente, et démocratique en 2024 ;
- Arrêter de positionner l'armée, la police ou la gendarmerie devant les bureaux de vote ;
- La restitution des droits civiques de la Diaspora et abroger la loi discriminatoire, de division qui vient à peine d'être promulguée par le chef de l'État en réaction aux propos tenus par Mouigni Baraka à la veille ; faites gaffe, il ne faut pas provoquer le président, car vous ne savez pas de quoi il est capable !!! Sinon, il répond même si par l'irréparable !!!
- libérer les prisonniers politiques, s'il pourrait y en avoir un.
La maison de la mouvance présidentielle, et plus particulièrement de la CRC,
famille politique du chef de l'État, est composée à l'heure actuelle, de
manière clanique. Elle est en feu mais de l'extérieur, on ne voit pas les
flammes. L'incertitude règne en son sein,.. Toutefois, les adeptes du chef de
l'État ne sauraient plus quoi faire pour réussir la réélection du président
Azali en 2024, si l'opposition prenait à bon escient, les choses en main.
Le mouvement yaroibi-oummat "Agir pour les Comores " vous souhaite un très bon
week-end.
Par Salim Ali Mohamed Kari, secrétaire général du mouvement yaroibi-oummat.
COMMENTAIRES