Voici à quoi ressemble l'Etat de droit revendiqué par Daula Yahaki. Mohamed Ali Soilih alias Mamadou a été condamné à 20 ans de prison pour détourneme
En duplex d'Athènes, Maître Saïd LARIFOU, un juriste de carrure Internationale et homme politique membre de l'opposition COMORIENNE, a présenté ses énormes remerciements à ses camarades de combat d'avoir choisi Mohamed Ali Soilih alias Mamadou comme chef de l'opposition lors de sa réunion politique en région parisienne du 05/02/2023.
C'est qu'il faut rappeler en amont, est que la personne désignée dont maître LARIFOU parle avec éloge n'a malheureusement pas un bulletin n°3 vierge. Mohamed Ali Soilih alias Mamadou a été condamné à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics et associations de malfaiteurs par la justice comorienne. C'est ainsi que ça peut être "L'État de droit revendiqué par DAOULA YA HAKI dont maître LARIFOU est membre? Maître, oh maître !!! Paradoxe ou hypocrisie ? Incohérence ou moquerie ? Maître, vous offrez d'amitié à celui qui a besoin d'amour, et vous donnez du pain à celui qui meurt de soif. Détrompez-vous, les Comores d'hier ne sont plus ceux d'aujourd'hui.
Avec son statut susmentionné, maître LARIFOU n'a pas hésité une seconde à monter sa satisfaction de la désignation d'une personne embourbée par les affaires, à la tête d'une grande organisation politique opposée au pouvoir.
On ne peut, en aucun cas, dire que ce qui est décidé à huit clos de l'opposition ne concerne que les membres de l'opposition. N'oublions pas qu'il ne s'agit pas d'une association musicale villageoise, mais tout à fait d'une organisation politique ayant coché toutes les cases de devenir, tôt ou tard, dirigeante de notre pays, d'où son choix politique lie tous les Comoriens et les comoriennes même si ils n'en sont pas tous membres. Encore moins si le choix est porté sur un prisonnier dont la condamnation peut être assortie de peine d'inéligibilité.
Sérieusement, dites-nous comment une personne privée de liberté peut être élue comme chef de l'opposition nationale, un titre égalant celui du président de la République en matière de pouvoir et contre -pouvoir ?
Cette incongruité interpelle tous les Comoriens et toutes les comoriennes même s'ils souffrent en silence. Les larmes qui coulent sont amères, c'est vrai, mais plus encore sont celles du pauvre peuple comorien qui ne coulent pas . C'est plus douloureux !
Alor vous, l'opposition comorienne, concevez monsieur Mohamed Ali Soilih alias Mamadou comme la douceur du miel, croyez-vous qu'il va consoler la piqûre de l'abeille ? Moi, mes chers ompatriotes, je ne suis pas là pour jeter l'opprobre à monsieur Mamadou, que je sache, il s'agit d'une question de principe basée sur le respect de la règle de droit qui considère tous les individus, qui s'applique partout et pour tout le monde, impersonnelle et obligatoire. C'est tout. Nous les politiques, devons montrer des bons exemples au peuple comorien, en cohérence avec nos revendications d'un Etat de droit.
l'État de droit, c'est nous qui le bâtirons, et pour convaincre, séduire et ramener ce peuple dépourvu de tout, nous avons un impératif de leur montrer au préalable de belles prémices. Pour un petit rajout illustratif, l'ancien premier ministre français de Jacques Chirac, Alain Juppé, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis, assorti d'une peine d'inéligibilité. Il s'est réfugié au Canada pendant 10 ans. Pendant ce temps, sous les verrous, il ne ni pouvait ni devait participer à des mouvements politiques, à des élections...Et pourquoi pas nous ? Parce que nous sommes les Comores ?
Arrêtons un peu de manquer de respect au peuple comorien,. Je suis moi-même ardent opposant au pouvoir Azali, mais en même temps préoccupé par le fait de voir ceux qui réclament un État de droit marcher sur les pas de ceux qui le bafouillent. Oui certes, j'aimerais bien voir Azali partir, laisser le pays en paix, en harmonie, en cohésion, en solidarité, toutefois pour que cela se fasse, nous devons adopter la meilleure des méthodes, d'abord pour accepter la réalité en face,même si cela peut s'avérer amère. Évitons de mentir aux Comoriens et aux comoriennes car les mensonges en politique donnent de fleurs mais pas de fruits.
Aimons vraiment les Comoriens et les comoriennes, respectons - les et pensez à l'avenir de leur progéniture( la jeunesse). Nous savons tous que le président Azali se couche tôt mais il se lève tard. Dans cette expression métaphorique, on trouve que Azali n'est pas un bon père de famille , (les Comores)'mais au sens propre du terme, il l'est du fait qu'il a bien éduqué et élevé ses enfants, lesquels font partie des nôtres au sens où nous sommes tous Comoriens et sommes tous l'espoir des Comores inchallah.
Yaroibi-oummat "Agir pour les Comores" est la voix des sans-voix, avec son secrétaire général Salim Ali Mohamed Kari
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