Le divorce est consommé entre Domba et Azali. Les habitants de Domba dénoncent une crise morale et d'ingratitude. La seule rare subdivision dans le Ba
Le divorce est consommé entre Domba et Azali
Les habitants de Domba dénoncent une crise morale et d'ingratitude.
La seule rare subdivision dans le Badjini où le président de la République a toujours été accueilli en chants de " Twalaan-lbadre", à chaque visite, est désormais vent debout contre lui. Le président n'y est plus considéré comme l'enfant du pays, mais contraire à cela, comme le destructeur de son musée historique.
Azali renvoie l'ascenseur à Domba
"Ce conflit d'intérêts manipulé par le Délégué à la défense auprès du président de la République, en l'occurrence, Youssouf Mmadi alias Belou doit cesser " ont fait valoir les cinq localités initiales de Domba telles sont, Bandamadji la Domba, Pidjani, Ntsinimoipanga, Bandadaweni et Oungoni, et deux autres limitrophes en appui telles sont Mohoro et Nioumadzaha Mvoumbri, réunies, chose rare, à plusieurs reprises devant les médias ces derniers temps.
Depuis l'adoption à l'Assemblée nationale, de la loi sur les découpages électoraux portant modification de la circonscription électorale de Domba, la région de Badjini se trouve dans une tournante psycho-politique causée par les petites arrières-cuisine politiciennes de son natif Youssouf Belou.
À moins de dix mois des élections présidentielles aux Comores, les prémices de la méthode " GWA NDZIMA" se font tôt sentir avec les déclarations de guerre faites par le président imprévisible, mal aimé de tout et le plus impopulaire de tout le temps, à la région où il avait la poche de réserves électorales d'adhésion la plus importante du pays. À savoir, cela ne rentre pas dans le crédit de Belou, lui, qui a du mal à avoir 0,50/4 de la population de la ville de Foumbouni ! De facto, c'est le ministre Ali Ibouroi et le député, tous les deux originaires de Domba, qui en ont fait le job.
Le président droit dans ses bottes, n'a pas écouté les anciens, comme cela est dit dans notre jargon, quand monsieur Abdallah Halifa, ancien Président de l'assemblée nationale, à plusieurs reprises député de cette région en question tentait de l'infléchir. Le président de la République n'a rien à perdre, pour lui, l'essentiel c'est d'offrir à Bellou ce dont il a besoin, car ce dernier vaut plus que tous les Comoriens et les comoriennes.
La situation s'envenime de plus en plus au point que d'autres régions commencent à barricader les frontières pour empêcher ce système de découpage personnel et non électoral . Cette loi qui vient effacer toute l'histoire de Domba suscite une grande crainte et inquiétude pour les autres, surtout sur une possible dislocation de la région de Badjini. Moi, en personne, pour le badjinien que je suis, je ne peux que dire BRAVO à Mr Belou d'avoir su écrire sa propre histoire, noir sur blanc, pour le Badjini en le faisant " peter" et exploser.
Un projet de loi doit être longuement débattu à l'assemblée nationale afin qu'il puisse faire l'unanimité, ou plutôt partager l'opinion parlementaire. Mais le chef de l'État n'a jamais hésité à prendre les décisions nocives aux Comoriens et aux comoriennes, pour, par la suite les faire légiférer par les marionnettes de Hamdramba.
Le comportement de Belou à l'égard des notables de Domba qui essayaient d'aller le convaincre pour qu'il revienne sur ses pas , a encore mis le feu au poudre, toutes les populations s'insurgeant contre l'idiotie, la médiocrité, et l'amateurisme politique de M. Belou. Mais pourquoi le chef de l'État est-il très attaché au dernier ? Ceci se traduit-il par l'absence d'adhésion et d'amour des badjiniens au chef de l'État ?
Bellou ne connait même pas l'histoire de Foumbouni, encore moins de Badjini. Pire encore, c'est un Inconnu de la région.
Domba continue à exprimer son mécontentement, et le président Azali adopte la méthode de contourner et rejeter la parole du peuple comorien. Il minimise et décrédibilise les revendications des populations de Domba. Un président ne doit pas manquer de respect à qui que ce soit, dès lors que pour le président Azali cela demeure monnaie courante.
Maintenant, la question reste à savoir si la démophobie dont le chef de l'État fait preuve est un acte isolé, sachant qu'il y a un des marionnettes de Hamdramba et un membre du gouvernement, tous les deux , originaires de Domba..
Notre pays subit depuis 2019, une crise politique sévère avec des conséquences économiques, alimentaires, sociales, sociétales, environnementales dramatiques.
L'insécurité alimentaire s'impose dans le pays avec une inflation non anticipée,et non maîtrisée, dûe au manque de volonté politique du gouvernement. Par crainte de représailles, les populations n'osent même pas descendre dans la rue pour exprimer leur désapprobation avec la mauvaise gouvernance dans le pays. Il n'en demeure pas moins pour la région de Domba qui se bat pour préserver son patrimoine actuellement sous l'emprise azaliste.
Le mouvement yaroibi-oummat "Agir pour les Comores" est la voix des sans-voix, ses portes sont à grand ouverts à tous les Comoriens et à toutes les comoriennes,. Jeunes Comoriens et comoriennes, Yaroibi-oummat vous correspond.
Par Salim Ali Mohamed Kari, secrétaire général du mouvement yaroibi-oummat. Bien à vous tous et à vous toutes
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