La «jeunophobie» Azaliste. Si certains Comoriens ou plutôt sa grande majorité, ne reconnaissent pas le président de la République, Azali Assoumani, en
LA JEUNOPHOBIE AZALISTE
Depuis son accession à la tête de notre pays le président Azali n'a jamais eu, un seul instant, le courage de parler des jeunes, encore moins mettre en place des mesures en leur faveur." Un jeune, un emploi" n'était tout simplement qu'un slogan de campagne qui justifie la malhonnêteté et le manque de sincérité de la classe politique comorienne.
Si certains Comoriens ou plutôt sa grande majorité, ne reconnaissent pas le président de la République, Azali Assoumani, en tant que tel, au motif des élections frauduleuses du 24 mars 2019, du côté du mouvement yaroibi-oummat, c'est tout à fait le contraire, même s'il est persuadé que la démocratie directe a été bafouée et que des irrégularités ont dû entacher la procédure. Le président Azali bénéficie néanmoins de la légitimité à partir du moment où il a la reconnaissance de l'opinion internationale et une démonstration de force au niveau national en réussissant à rassembler des foules immenses à plusieurs occasions, même si cela n'est qu'un espèce de miroirs aux alouettes.
Mr Azali bât le record du monde des présidents les plus mal aimés de l'histoire, or en apparence, c'est le paradoxe qui plane. Mr Azali et son gouvernement n'ont jamais œuvré par une politique publique volontariste pour limiter les difficultés de vie des Comoriens et comoriennes. Ses élus marionnettes, sur le plan local et sur le plan national, n'interviennent pas du tout sur le terrain afin de mener un travail d'écoute et de remontées d'informations, mais également d'actions qui leur permettrait d'initier et soutenir dans l'intérêt général des populations comoriennes. Cet esprit de solidarité patriotique n'a jamais été au cœur des préoccupations du gouvernement.
Cinq ans à venir de massacre et de sacrifice juvénile, c'est trop ! 1,75 de jeunes étudiants sur 10 périssent en mer au départ du Maghreb en voulant rejoindre l'Eldorado européen sans compter ceux qui partent des Comores pour Mayotte, et 0,96 des jeunes restant au pays sur 7 sont torturés et tués cruellement par les forces de l'ordre comorienne. Une forte augmentation des morts chez les jeunes sans pareille depuis 2019 sous le régime Azali. Des atrocités sont commises de manière récurrente sans enquête, sans suivi. Le sang dans les mains du régime Azali est une évidence. Qu'attendez-vous pour réagir aux crimes en série , à l'insécurité, à la misère, de manière Pacifique et démocratique, mais aussi sévère face au gouvernement Azali au modèle roumain de Nicolae et Elena Ceausescou ?
Ce lundi 27 février 2023, un jeune homme de 24 ans originaire de Vouvouni, a trouvé la mort suite aux multiples tortures de façon cruelle, inhumaine et dégradante des forces de l'ordre, son corps ramené dans un sac poubelle noir chez sa malheureuse famille. Cette méthode de tuer, qui est devenue monnaie courante aux Comores, touche malheureusement la jeunesse.
Nos pensées, mes camarades du mouvement yaroibi-oummat et moi même, les plus douces accompagnent sa famille, ses proches et l'ensemble des vouvouniens et vouvouniennes.
SG Salim Ali Mohamed Kari
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