Le type d'enseignement dispensé aux Comores n'est pas propice pour relever les défis pratiques et les différents besoins d.Pour une éducation pratique
Pour une éducation pratique
Le type d'enseignement dispensé aux Comores n'est pas propice pour relever les défis pratiques et les différents besoins des Comoriens.
Cet enseignement est très théorique et largement non adapté. Il n’encourage pas les apprenants à exploiter leurs talents. Il y a nécessité de revoir notre système éducatif car celui-ci détermine les autres systèmes.
Il faut réviser les matières enseignées au secondaire. Certaines matières doivent être enseignées à un certain niveau et être arrêtées, tandis que d'autres doivent être enseignées à la longue. L’Histoire, par exemple, devrait être enseignée jusqu’en 3ème parce qu’on a besoin de connaître l’histoire de son pays et sans doute, celui de son continent pour ne parler que ces deux.
D'autre part, la biologie ou les sciences physiques doivent être enseignées à la longue parce qu'ils traitent de la vie de l'homme au jour le jour.
Et puis, il n'existe pas d'installations pour les étudiants talentueux, musiciens, sportifs et les filles qui, par leurs dons, pourraient peut-être avoir une seconde chance. Il y a des matières que certains élèves apprécieraient l'étude, cependant, certaines de ces matières ne sont pas évaluables (examinables). Notre système éducatif ne les prend pas en considération.
De la base, les enseignants devaient aider les apprenants à identifier leur potentiel et les aider à s'y engager tout de suite. Les matières du programme d'étude dans les instituts de formation professionnelle sont dépassées. Beaucoup d'entre elles sont enseignées avec des technologies dépassées et non adaptée avec le temps. Comment nos diplômés en couture peuvent utiliser des machines à coudre traditionnelles et concurrencer d'autres diplômés utilisant des machines électriques ? Par refonte de notre système éducatif, je vois disparaitre définitivement la pauvreté car les gens ne gaspilleraient pas de l'argent pour l’apprentissage de matières qu’ils ne vont pas s’en servir.
Prenons l’exemple des pays développés, en termes d'éducation. Dans des pays comme le Rwanda, pays à réalité proche du notre, les gens suivent des cours universitaires qui répondent à leurs aptitudes et passions, et cela les aide à réussir dans la vie. Pourquoi pas nous ?
Adinani Toahert Ahamada
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