Cette dernière a de l’expérience à revendre : par le passé, elle conco.France : À Douarnenez, Djamila reprend avec appétit la boucherie de ses patrons
Près des halles de Douarnenez, il y a du changement à la boucherie-charcuterie. Salariée depuis 2015, Djamila Bourvon succède à ses anciens patrons avec appétit et l’envie de varier les plaisirs.
À la boucherie de la rue Eugène-Kerivel, le tablier a été transmis. Cheffe cuisinière là-bas, Djamila Bourvon a repris les rênes de l’établissement situé sur la place des Halles de Douarnenez. Les anciens gérants, Kevin et Charlotte Usal, lèguent les clefs de la boutique, désormais appelée « DjamiCook ». D’autres horizons professionnels (hors boucherie) les attendent. « Après quinze ans dans le métier, on a fait le tour », confirme le couple Ch’ti, qui a retrouvé à Douarnenez « la belle sympathie du Nord ».
Des Comores à Douarnenez
Les Nordistes ne se font en tout cas pas de mourons pour l’avenir de la boucherie. « Bosseuse acharnée », leur ancienne salariée croque cette nouvelle aventure avec appétit. Cette dernière a de l’expérience à revendre : par le passé, elle concoctait des plats à emporter dans ses Comores natales. L’esprit de débrouille déjà. Installée à Douarnenez depuis 2003, la mère de trois filles attendait son heure. Et la bonne opportunité. Là voilà formée et lancée. Pour elle, « un rêve s’accomplit ».
Chez les Penn Sardin, la cuisinière a écumé les établissements. Glacier du vieux port, Résidences d’Armor...Elle y a touché à tous les postes. Deux décennies n’ont pas atteint la passion de « Djam », comme des clients l’appelaient affectueusement. « Le destin » a joué, veut-elle croire. « Plus jeune, à la sortie de l’école, j’allais rejoindre mon père qui travaillait à la cantine de l’école normale. Je le voyais faire, j’y ai pris goût ».
« Elle a de l’or dans les mains »
Son attrait pour la « cuisine de l’Océan indien » vient de là. Poulet coco, rougails saucisses, samoussas... À la boucherie, la palette de choix s’est débridée avec elle au fil des années. Une revanche : « Pendant longtemps, on m’a confié la préparation des salades voire du poulet coco, regrette-t-elle. Charlotte et Kevin m’ont donné plus de libertés ». Ses mets cuisinés font mouche. « Elle parvient à...Lire la suite sur Le Télégramme
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