L’apprentissage de l’histoire Comorienne à l’école aurait pu répondre à cette question : Po.Ali Soilihi Wa Mtsachiwa était-il un descendant des Bedja?
L’apprentissage de l’histoire Comorienne à l’école aurait pu répondre à cette question : Pour quoi nous n’avons pas hérité le bravoure des Badjas? Leurs solidarités ?
Un peuple ignorant, en effet, est un peuple susceptible d’être exploité, soit par l’étranger, soit par une classe quelconque, car il n’est pas en mesure d’accéder à la connaissance. Un peuple ignorant s’expose à tous les dangers. C’est pour cela que le changement réserve la priorité au développement de l’enseignement.
En effet l’amour de la Nation était une nécessité c’était un l’enseignement des Bedjas. Notamment l’amour de la patrie doit conduire jusqu'au sacrifice suprême quel que soit le lieu où un Bedja se trouve. Encore l’enseignement des Badjas. Il faut servir le pays avec patriotisme et abnégation en toutes circonstances. Encore un esprit Badja. Il n'y a aucune raison qui peut amener à un Bedja à refuser de faire don de sa vie quand la nation est en danger. Encore l’esprit Bedja.
Ali Soilihi Wa Mtsachiwa est un descendant des Badja? Ce peuple venu de la corne d’Afrique jusqu’aux Comores fuyant la guerre et soumission? Ce dernier avait tous les qualités laissées par ce peuple à leurs descendants.
Cette redécouverte du patriotisme répond à un besoin fondamental pour notre communauté agressée, meurtrie, et vivant désormais sous la menace permanente. Elle permet d’affirmer la solidarité de ses membres et d’afficher leur volonté de se défendre et de préserver leur bien commun.
Aimer son pays, c’est reconnaître un héritage physique, culturel et spirituel qui mérite qu’on le défende.
Par Rafik Adili
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