Deux options à la Présidence de l'Union Africaine pour Azali

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Son successeur serait alors un peu difficile de l'arrêter car poursuivre un ancien Présid.Deux options à la Présidence de l'Union Africaine pour Azali

Deux options à la Présidence de l'Union Africaine pour Azali

DEUX OPTIONS À LA PRÉSIDENCE DE L'UA POUR AZALI


Première option :


Président de l'Union Africaine, s'il est très malin au sens bienfaisant et de stratégie diplomatique, ça lui pourrait être un tremplin en sa faveur en organisant de présidentielles honnêtes, même en cas de défaite.

Il pourrait trouver un échappatoire idyllique au sommet de l'UA avec ses pairs africains pour sortir par le haut malgré tout ce qu'il a fait au pouvoir tout en protégeant ses arrières, ses avoirs, sa famille et obtenir une promotion d'emploi ou un exil avec une immunité diplomatique panafricaine. 

Son successeur serait alors un peu difficile de l'arrêter car poursuivre un ancien Président de l'Union africaine ça serait une première. L'institution fera pression au successeur d'Azali pour arrêter que l'image soit jeté à l'invindict de la presse mondiale comme la FIFA de Joseph Blatter. Le principe est facile, Azali accepte le verdict populaire et en échange d'un poste de 5 ans de l'UA.

Seconde option :


Soit trop hanté par la maladie de la peur, de l'égoïsme sauvage, il se dira Didon, quelle chance en a, le fait d'avoir cette coïncidence présidentielle panafricaine avec le scrutin présidentiel de son pays. Il penserait instrumentaliser l'Union Africaine pour voler les élections, se vanter, et se prendre comme le "Roi des Rois africains" comme agissait Kadhafi. La fin risque de lui être fatale. 

Alpha Condé et Kadhafi, Hussni Moubarak, n'ont pas pu capitaliser sur ça. Azali ne peut pas tout le temps avoir la chance sur les autres, Bahati yoheleya kadonzima. Il abandonna le pouvoir en 2006, et n'a jamais été inquiété personnellement.

Mais le contexte a changé. Azali, en insistant d'outre-passer par un vol électoral, c'est l'image de l'institution africaine qui salira, et je ne pense pas que certains chefs d'États africains surtout de culture de démocratie électorale acceptent qu'un président d'un petit pays comme les Comores soit la cause de la dégradation de l'image de l'Union africaine au niveau international. Azali aurait intérêt à ce que cette élection de 2024 soit pacifique, sérieuse, transparente, crédible, qui vivra verra.

Par Ibrahim Abdou Said

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