Abdourazakou Abdoulhamidi inspire une fascination pour de nombreuses générations et ceux l'ayant conn.Abdourazakou Abdoulhamidi, paroles d’un officier
Abdourazakou Abdoulhamidi, paroles d’un officier
Abdourazakou Abdoulhamidi inspire une fascination pour de nombreuses générations et ceux l'ayant connu et côtoyé durant sa longue carrière de militaire. Imprégné des valeurs de la grande muette, il a su s'imposer pendant plusieurs décennies parmi les personnalités incontournables du pays dans les prises de décisions de l'Etat.
Son refus de prendre les rênes de la République fédérale islamique des Comores après la mort, en 1989 du président Ahmed Abdallah Abdérémane lui a valu respect et continue d'étonner plus d'un.
Nous sommes en fin novembre 1989 lorsque le mercenaire français Bob Denard proposait à Abdourazakou Abdoulhamidi, alors commandant de la gendarmerie nationale, d'assumer les fonctions de Chef de l'Etat par intérim. Le refus fut catégorique de sa part pour la simple raison qu'il ne devrait pas endosser la faute qu'il n'aura jamais commise : celle d'être derrière le coup ayant emporté le père de l'indépendance. La réalité en est que ce haut gradé de l'armée comorienne a toujours été un homme sincère dans sa vie et dans l'exercice de ses fonctions.
Parler aujourd'hui de cet homme, raconter ce que furent son enfance, son adolescence, son éducation, ses amitiés comme ses contradicteurs, ses projets sa vie de père de famille, son statut d'homme d'Etat, ses aspirations, bref son ascension sociale, cela relève d'une volonté personnelle longtemps réfléchie et mûrie...
Abdoulatuf Bacar
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