Cinq étoiles, 60 millions de dollars d’investissement et des partenaires solides… Quinze ans.Comores : le Galawa, renaissance d’un fleuron touristique
Comores : le Galawa, renaissance d’un fleuron touristique
Cinq étoiles, 60 millions de dollars d’investissement et des partenaires solides… Quinze ans après sa destruction, le légendaire palace de la Grande Comore, bientôt reconstruit, devrait rouvrir ses portes en juin 2024.
Tel le phénix, l’hôtel Galawa est en passe de renaître de ses cendres. Lové dans un amour de baie, au nord de l’île de Grande Comore, cet établissement de grand standing a été, pendant vingt ans, le fleuron touristique des Comores. À lui seul, il plaçait l’archipel sur la carte des grandes destinations touristiques du continent. Jusqu’à ce qu’il ferme ses portes en 2002 et soit rasé, sept ans plus tard, sur décision présidentielle.
Le Galawa Beach Hotel, comme il est baptisé lors de son inauguration en janvier 1989, a toujours suscité la plus grande attention de la part du pouvoir politique comorien. Outil du rapprochement diplomatique entre les Comores du mercenaire Bob Denard et l’Afrique du Sud de l’apartheid jusqu’à l’assassinat du président Ahmed Abdallah, en novembre 1989, il résume les soubresauts de la grande histoire de l’archipel indépendant, de 1975 au début des années 2000.
La valse des repreneurs
Depuis vingt ans, les tentatives pour tenter de redonner vie à ce palace ont été aussi nombreuses qu’infructueuses. Les gouvernements successifs des Comores n’ont en effet eu de cesse de chercher le repreneur éventuel qui saura succéder aux opérateurs historiques, les Sud-Africains de Sun International, accompagnés des Suisses de Sofitour, à l’origine du Galawa.
Les Mauriciens de Rogers Aviation ont un temps étudié le dossier, avant de se retirer pour laisser la place à Dubaï World qui, malgré son intérêt, a été contraint à son tour de jeter l’éponge après la crise financière de 2008. La Qatar National Hotels Company hérite du dossier, mais s’en trouve déposséder quelques années plus tard par la présidence comorienne, alors en phase de rapprochement avec les rivaux saoudiens et émiratis.
Ce sont d’ailleurs ces derniers qui récupèrent le Galawa, à travers Armada Holding, du richissime Mohammed Rahif Hakmi. Un contrat de construction est signé en 2017 et...Lire la suite sur JeuneAfrique
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