Pourquoi les Anjouanais sont-ils contraints à se déplacer obligatoirement à Moroni.Sambi et Salami, deux personnalités exécrables dans cette affaire !
Pourquoi les Anjouanais sont-ils contraints à se déplacer obligatoirement à Moroni pour réaliser leurs passeports? Sambi et Salami, deux personnalités exécrables dans cette affaire.
Afin d'éviter de procéder à des verbiages oiseux, il est à remarquer rétrospectivement que le mouvement séparatiste de 1997 a été intervenu à la genèse par des revendications légitimes et de rejet systématique de la centralisation de l’Administration à Moroni, et de l’arrogance inconcevable de certains wangazidja à l’égard des intérêts de l’île d’Anjouan.
En allant vite en besogne, il est donc tout à fait logique de prendre acte que l'accord-cadre de Mohéli en 2001 a donné lieu à des prérogatives à chaque île, et la priorité accordée à cette réconciliation nationale réside dans le fait que chaque île dispose des palettes des compétences d’autonomie large, pouvant permettre le gouvernorat d’Anjouan de mettre à exécution toutes les démarches administratives y afférentes. Le but étant et visé consistait à atténuer la souffrance des citoyens et une instauration d’une justice sociale et insulaire.
Pour ce faire, les passeports se faisaient sans ambigüité apparente à Anjouan et cela avait perduré des années. Le chamboulement était parvenu le moment où l’homme de turban Sambi avait décidé, pour des raisons haineuses et malintentionnées, de déloger le colonel Mohamed BACAR et ses acolytes.
Chemin faisant, l'arrivée inopinée de docteur Salami en tant que gouverneur sous l’auspice du président Sambi a chambardé le bon fonctionnement de l’administration anjouanais car les deux chevaliers d'industrie, autrement dit les deux malhonnêtes ont décidé à l'unanimité de soumettre de projets de lois et des réformes à l'Assemblée, ayant pour objectif visé de centraliser et consolider toutes les prérogatives à Moroni.
De guerre lasse, il est regrettable désormais qu'un simple Anjouanais disposant des ressources misérables et vivant sous le seuil de la pauvreté ait contraint de dissiper ou gaspiller des sommes exorbitantes pour des billets aller et retour des plus de 200 euros pour un passeport qu'il devait réaliser bel et bien à Anjouan. Quelle injustice sociale?
Toute proportion gardée, si cette extrême humiliation persistante perdure dans le temps, on pare à toute éventualité que les Anjouanais feront disparaître mani militari et sans délai cette simulacre de l'union de merde des Comores.
BACAR Azihar Abdou, Marseille
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