Citons les opératio.Les actes de renoncement à l’intégrité territoriale se sont accélérés ces derniers temps.La signature de la capitulation à Tsidjé…
La signature de la capitulation à Tsidjé…
Les actes de renoncement à l’intégrité territoriale se sont accélérés ces derniers temps.
Citons les opérations marquant l’abandon d’une partie de la souveraineté territoriale à travers l’accord de contrôle maritime conjoint avec la garde-côtes française positionnée à Mayotte.
Puis ajoutons la signature, ce mercredi 20 juillet, soit 15 jours après la célébration du 47e anniversaire de l’indépendance des Comores « composé de 4 îles », d’un « accord de jumelage » entre Tsidjé, présentée (improprement) comme une « commune comorienne» et la ville de Mamoudzou présentée en tant que « commune française ».
Une telle signature eut été une simple poignée de mains entre 2 chefs de villages qui se lient d’amitié si elle n’avait pas été validée par la présence de l’Etat.
Et quelle présence s’il vous plaît ?
Pas la moindre.
C’est avec la bénédiction de l’Assemblée nationale, représentée par le député de Itsandra et le Chef d’Etat-major en personne, que cet accord a été célébré.
Constitutionnellement parlant, plus qu’une faute, la présence de ces 2 personnalités est une haute trahison.
Et comme pour passer l’événement à la prospérité un docteur en anthropologie dont nous laissons Uwanga le soins de révéler le nom, était invité à assister à la forfaiture.
Et pour couronner le tout, toute honte bue, un maire malgache, celui de Diego Suarez, était invité comme témoin de la capitulation comorienne.
Seule consolation, le nombre de chaises rouges restées vides à « cette place où tout se décide » dans cette ville où Ignafwaba refusa maintes fois la capitulation face au sultan Saïd Ali l’allié de la France.
Pourquoi une grande ville pourvue de célèbres intellectuels comme Tsidji a-t-elle pu accepter d’être utilisée de la sorte ?
Ye masikini yenkodo yapvo Mlali neyapvo uhura Tsidjé.
Par Wamoro Soifi
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