Nous tenons à prévenir les auteurs de cette bien regrettable mésa..La diaspora d’Iconi s'insurge contre la nomination d’un Chef de village à Malouzini
Communiqué de la diaspora d’Iconi sur la nomination d’un Chef de village à Malouzini
La diaspora d’Iconi (Ngazidja) s’insurge contre toute tentative de spoliation, d’expropriation de la moindre parcelle de terre de son territoire ou de violation de la dignité de cette cité prestigieuse de Ngazidja.
Ses ressortissants complices de telles pratiques auront à rendre compte sous peu et seront comptables de fâcheuses conséquences de toutes provocations de cette nature.
Depuis la nuit des temps, le site de Malouzini appartient au territoire traditionnel d’Iconi. Dans un accord consensuel intervenu en 1986 sous l’autorité du feu président Ahmed Abdallah, entre Iconi et Moroni, les frontières entre les deux localités voisines furent établies. Iconi concéda que ses frontières avec Moroni s’étendent de la station Mamoura jusqu’au bord de la mer incluant l’actuel hôtel Retaj. Il devient donc normal et naturel que tous les résidents de cet espace ainsi que les biens y existant soient sous la tutelle d’Iconi y compris sur le plan fiscal.
Aucune mesure administrative de l’Etat comorien ou toute disposition de l’île de Ngazidja ne puissent être envisagées sur cet espace territorial d’Iconi sans étroite concertation avec les autorités d’Iconi, comme ce fut le cas à l’époque d’avant 1986 du stade Baumer, de l’aéroport Iconi-Moroni, du lycée Said Mohamed Cheikh et du stade omnisport de Malouzini. Il en est de même de la nomination de tous les chefs de nos villages, ils ne sont désignés sans concertation et consentement des habitants concernés.
Nous, diaspora d’Iconi en France en étroite collaboration avec toute la communauté d’Iconi, nous protestons avec la plus grande vigueur contre l’arrêté numéro 22 de l’actuel ministre de l’intérieur du 10/02/2022 nommant Said Hassani Chamsoudine chef du quartier 8 de Moroni se trouvant pourtant sur le site de Malouzini. Cela est contraire au respect de la procédure d’usage régulièrement observée dans ces cas de figure.
Nous tenons à prévenir les auteurs de cette bien regrettable mésaventure qu’ils seront les premiers responsables des conséquences qui découleront de cet injuste mesure.
Abdourahmane Abdoulhamid
Route de Malouzini : Photo d'archive
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