Aux nouvelles générations, sachez que tout s'explique

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Aux nouvelles générations, sachez que tout s'explique

AUX NOUVELLES GENERATIONS SACHEZ QUE TOUT S’EXPLIQUE

A. CE PASSE SI TRAGIQUE, SI CORIACE


Une antériorité historique postindépendance gâchée par des excès d’amateurisme dans l’accession au pouvoir, dans la possession du pouvoir par la médiocrité. Un présent d’absence inquiétante de pluralisme politique actif sans restrictions, de trop de fractures, d’incertitudes, de trop de pouvoir autocratique. Mais une certitude : le pluralisme politique, la solidarité, l’attachement à des valeurs d’intérêt collectif, bref tout ce qui caractérise un pays, un état démocratiques n’est atteint que par l’exercice d’une politique du pluralisme idéologique qui s’attelle à faire naître et consolider des comportements de civisme, notamment du respect du bien commun. 

Et aucun présent n’est compréhensible sans un rappel du passé qui lui a transmis soit l’héritage de sa propre réalité soit, au contraire, la mutation intervenue par la détermination et l’intelligence de celles et ceux qui aspirent à faire avancer leur pays. Et nous, ou plutôt vous, nouvelles générations, vous héritez de la réalité figée d’un passé qui ignore les exigences de la rationalité, et qui se complait dans des déterminismes inébranlables. Le drame, c’est qu’aucune initiative, comme dans le passé, n’est engagée ni contre les comportements délétères ni pour une prise de conscience inclusive de nos enjeux. Mais un seul discours : le développement économique qui, répétons le, creuse les inégalités dans les sociétés comme la nôtre dont seule une faible minorité est suffisamment avertie pour y être à l’aise.

B. VOLONTE NEOCOLONIALISTE DU SENAT, NAÏVETE DE L’OPPOSITION COMORIENNE A PARIS, COLERE INAPPROPRIEE D’ABDALLAH, INDEPENDANCE ABÎMEE


L’Opposition incarnée par Ali Soilihi(Mranda), Abass Djoussouf et Turqui Saïd Bacar ( dissidents du RDPC (Rassemblement démocratique pour le peuple comorien), jugèrent Ahmed Abdallah incapable de répondre efficacement aux complexes problématiques d’un pays indépendant, et qu’il devait partir, solution qui pouvait permettre, selon les parlementaires mahorais(oh, la traitrise !), la préservation de l’intégrité territoriale. L’idée d’une Assemblée constituante, favorable à certains parlementaires français et à l’opposition comorienne fut rejetée par Abdallah qui y voyait une manœuvre pour l’isoler. Et constatant l’impuissance de Giscard malgré sa volonté à garantir l’intégrité territoriale des Comores, presque abandonné par un parlement au sein duquel il pensait avoir des soutiens, mais assuré de l’adhésion populaire des mouvements indépendantistes comoriens et africains, pris de colère, Ahmed Abdallah proclama, de façon précipitée, l’Indépendance unilatérale.

La conviction du président Abdallah et de ses soutiens était qu’en moins de trois mois l’ONU allait faire rétrocéder Mayotte en vertu du droit international qui, malheureusement, ne résista pas au véto français maintes fois brandi au Conseil de sécurité et à cet inique (lorsqu’il est injustement utilisé) « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », attribué à des mahorais pourtant historiquement et sans ambiguïté faisant partie du peuple comorien.

Une Indépendance mal négociée. Des acteurs politiques comoriens opposés là où la solidarité sans faille s’imposait. Une détermination d’écarter Abdallah responsable de la manipulation du clan Ali Soilihi par des parlementaires mahorais sans scrupules. Une énorme interrogation autour du coup

d’état réussi d’ALI Soilihi : aurait-il suivi la voie révolutionnaire si les députés mahorais avaient tenu leur promesse d’une indépendance unitaire sans Ahmed Abdallah, lequel fut écarté après le coup d’état ? La voie révolutionnaire ne pouvait-elle donc être que le fruit de la colère consécutive à la trahison et des parlementaires mahorais et de la France elle-même, qui aurait encouragé à écarter Abdallah pour créer ainsi un espace et un climat favorables à l’unité de l’Archipel et à une étroite coopération dans l’amitié? Des interrogations auxquelles nous ne pouvons objectivement répondre tout en sachant qu’elles renferment le ferment d’une partie de notre tragique, l’autre incombant à nos propres irresponsabilités et incompétences.

C. ABSENCE DE PRISE DE CONSCIENCE DES ENJEUX, DECONSTRUCTION, SEPARATISME, COUP D’ETAT


Ce sont les gouvernances des pages d’histoire qui ont suivi la parenthèse révolutionnaire d’éveil et de prise de conscience des impératifs de développement socioéconomique de l’ensemble du pays qui portent la responsabilité de notre état des lieux désastreux.

Certes la présence de mercenaires durant onze ans, l’appréhension stérilisante de cette présence, les peurs et les tourments psychologiques consécutifs aux éliminations physiques et à l’exil forcé de nos présidents, ajoutés au dur et long séparatisme d’Anjouan, peuvent plaider en faveur de l’inacceptable gestion de notre pays. Mais cette gestion ne repose pas exclusivement sur l’option de choix de nature socioéconomique, secteur dont la mise en valeur induit l’engagement de moyens financiers importants que les Comores ne peuvent seules assumer. 

En raison de nos contraintes financières structurelles, au lieu de l’attente du providentiel, il eut été aisé, pour nos gouvernants successifs, d’orienter leurs choix de développement dans l’apprentissage et la consolidation de tout ce qui assoit un état : des fondements institutionnels dignes de la viabilité d’un état insulaire, des droits et des devoirs inhérents à l’esprit des référents constitutionnels, la sacralité du bien commun, bref tout ce qui lie l’individu à son pays, à l’état, tout en lui faisant prendre conscience de son rôle de citoyen. Une initiation de longue haleine qui aurait peut-être progressivement agi positivement sur les consciences, et les exemplarités aidant, contribué à alléger la doxa socioculturelle villageoise dont le poids du conformisme conditionne l’uniformisation des comportements et détourne des enjeux nationaux.

Nous ne doutons pas du climat d’incertitudes propice à l’inaction instauré par les handicaps ci- dessus indiqués. Toutefois, il est intolérable pour des responsables de l’avenir d’un pays sous- développé, dont les habitants ne nourrissent d’intérêt que pour leurs villages, confondent les biens personnels avec les biens publics, considèrent pour une partie d’entre eux, quand cela les avantage, leurs compatriotes des autres îles comme des étrangers -, de ne pas comprendre que le développement socioéconomique sans le préalable ou tout au moins la concomitance avec l’éveil et la prise de conscience des valeurs démocratiques de construction et de fonctionnement d’un état n’est autre que de la déconstruction. 

Car dans un pays sous-développé où le déficit du démocratique est profond, le développement économique est principalement source de creusement des inégalités : les comportements déviants augmentent avec l’attrait des nouvelles richesses qui accentuent les actes de soumission par la corruption, la cooptation là où s’impose le contrôle des compétences, le népotisme et le favoritisme.

Aucune présidence ne peut se prévaloir d’avoir construit mais non déconstruit. Le désenclavement de certains milieux ruraux, l’audace(en raison des circonstances de son élection) de se passer des

ténors de l’Ouzima(coalition Vert/Blanc) dans son gouvernement au bénéfice d’éléments peu connus, restent des décisions, disons des choix, de rupture pour Djohar. Même le pluralisme politique qui a suivi n’autorise à parler d’une construction en raison du délitement des comportements politiques, enclins à une forte corruption et à un laxisme facteur d’illisibilité de la gouvernance elle-même. Tout s’aggrave avec le dur et inquiétant séparatisme d’Anjouan, inflexible dans la détermination d’imiter Mayotte, en tout cas de se détacher institutionnellement des autres îles. Notre structurelle crise financière s’intensifie dans la courte et triste présidence de TAKI, qui meurt « empoisonné ? » quelques heures après son retour d’une quête à l’extérieur pour faire face à l’affaissement du pays. La crise séparatiste s’aggrave, la confusion gagne Moroni, un coup d’état militaire autochtone prend le pouvoir après une insignifiante transition. L’état du pays est calamiteux. Soutenus par les extrêmes droite de tous bords, les séparatistes contrôlent si bien Anjouan qu’ils se croient proches de leur victoire. Mais, sous l’impulsion de l’Union africaine, l’ex- puissance coloniale, qui nous a déjà soustrait Mayotte, semble mal à l’aise de céder au séparatisme, à son extrême droite et à une certaine administration toujours nostalgique de l’empire colonial.

D. PRESIDENCES TOURNANTES CORRUPTIVES, COLONISATION INTERNE ININTERROMPUE, AUTONOMIE DES ÎLES FOULEE AU PIED, GABEGIE A VOLONTE


Mohamed Bacar accepte les conclusions du nouveau paradigme institutionnel de Fomboni, signées par Saïd Abeid en 2001, qui font de lui comme des autres gouverneurs, des présidents des îles, devenues autonomes, avec une présidence de l’état institutionnellement tournante durant quatre ans, et un vice président pour les îles ne détenant pas la présidence tournante : telle est l’œuvre des représentants des organisations internationales, aux côtés de [next] l’homme fort des Comores, issu du coup d’état militaire, Azali Asoumani.

La longue période des Présidences tournantes commence avec Ngazidja et Azali. Une présidence tournante institutionnellement créée pour un équilibre politique susceptible de faire disparaître les ressentiments et les pulsions séparatistes que seul, croit-on, un partage alternatif de la présidence de l’état ferait disparaître. En toute logique, la présidence tournante en a la vertu en faisant disparaître les frustrations génératrices de comportements séparatistes. 

Malheureusement elle surmultiplie les comportements délétères, la corruption en tête, principalement chez les iliens à qui elle échoit, lesquels, sans aucun critère souvent de compétence, obtiennent les postes les plus avantageux. Sans garde-fous juridiques qui la protégeraient des actes qui nuisent gravement au développement du pays, la Tournante nous est préjudiciable car même la stabilité espérée reste fragile en raison de nouvelles injustices produites, notamment cet insidieux nouvel état d’esprit de « rendre la pareille » dans les tournantes à venir.

Même élevé au rang de président d’Anjouan, Mohamed Bacar joue subtilement la carte séparatiste et n’est solidaire du pouvoir central que lorsque cela l’arrange. Les priorités, celles que nous considérons comme telles et que nous répétons à souhait : la prise de conscience de nos réalités, l’intériorisation du concept d’état, de notre appartenance à un pays insulaire de quatre îles (Mayotte incluse), donc à un même peuple, la sacralité du bien commun, la primauté de l’entité nationale sur l’espace villageois et ses contraintes socioculturelles surannées, toutes demeurent des exigences incontournables. 

Une Université naît, mais sans attributs d’adaptation aux besoins de notre contexte. Aucune orientation n’est attribuée ni aux bacheliers qui y entrent ni à ceux qui vont étudier ailleurs. Le pays, qui a besoin de cadres moyens, techniques dans leur plus grand nombre, susceptibles de servir comme formateurs dans les secteurs où leur formation l’exige, se retrouve en quelques années avec un pléthore de diplômés exclusivement plus ou moins aptes à exercer dans l’administration, dans la justice, exactement là où la corruption est endémique, là où le tragique est enraciné et contamine les rares espaces épargnés. Ne le cachons pas, la vérité, même si elle n’est jamais partagée par tous,

doit être sue ; elle est alors source de débat(s) : ces trois présidences tournantes, à l’image des précédentes gouvernances (exceptée la parenthèse révolutionnaire), ont eu des gestions de colonisation interne, des gestions qui ignorent la mise en valeur cohérente et ordonnée du potentiel endogène, une mise en valeur adaptée à nos possibilités. Mais, surtout, comme le faisait la colonisation dans la mise à l’écart de toute initiative favorisant a priori une prise de conscience des difficultés rencontrées et /ou des enjeux à envisager, nos gouvernants, comme nous l’avons déjà dénoncé, prospèrent dans le déni de la politique d’éveil, d’ouverture sur toutes les réalités riches en modèles d’activation de la nécessité de se défaire des archaïsmes hérités pour une vie organisée dans le travail, facteur de promotion sociale de l’individu et de la société elle- même.

E. AZALI 2, DESILLUSIONS DEMOCRATIQUES AMERES, AVENIR TOUJOURS ASSOMBRI


En 2016, le président Azali hérite d’un pays géré dans la citoyenneté économique (attribution de la nationalité comorienne à des riches apatrides des émirats, moyennant des devises, des centaines de milliards de francs comoriens, avance-t-on), en vue du développement économique. Des sommes colossales auraient été ainsi obtenues, nous apprend-on, mais du développement, rien ! On ne nous le dit pas, on le constate, consterné(s).

Un référendum concluant les Assises écarte institutionnellement la Tournante de 2001 et une réélection présidentielle anticipée prolonge, trois ans après son élection, le mandat du président en place jusqu’en 2024. Accompagnés de l’ambition d’une émergence en 2030, ces changements institutionnels provoquent une levée de boucliers dans l’Opposition qui crie au « vol caractérisé » en condamnant fermement « des multiples pratiques frauduleuses » qui auraient permis cette réélection. 2021- 2024, deux dates, deux termes au centre de deux postures inconciliables ?

Une émergence en 2030 ! Etonnante ambition sincèrement quand on s’aperçoit qu’aucune lutte n’est organisée contre les pratiques mafieuses structurelles qui minent le pays depuis des décennies et qu’une énorme opposition interne et extérieure, certes sans colonne vertébrale idéologique ni leader incontesté, maintient une pression contestataire si élevée que même un rassemblement insignifiant, une simple critique à connotation politique, une communication téléphonique à un adversaire politique…, deviennent pour les gouvernants des prétextes pour une arrestation, un interrogatoire à la gendarmerie, voire un emprisonnement ! Des mesures arbitraires très impopulaires, source d’une chronicité de l’anomie, et qui détruisent, au regard de l’opinion publique, les efforts mis dans l’amélioration des infrastructures routières. Une inconsciente autodestruction, car on ne peut ainsi raisonnablement s’attendre qu’au désordre, à la détestation, à des réactions répressives, à l’instabilité permanente, à tout ce qui se dresse en obstacle au développement et à cette stabilité pourtant si prônée par le Pouvoir en place.

Nous ne comprenons pas pourquoi jusqu’à présent l’Opposition s’entête à réclamer la démission d’un président réélu depuis si longtemps, réélection certes très contestée, et à croire en l’Union africaine pour y parvenir. Une Union africaine qui ne se manifeste qu’en cas de coup d’état avéré, avec un chef d’état en exercice déchu de ses fonctions ou lorsque dans un pays membre un pouvoir contesté sème la terreur par des scènes de tuerie massive de ses adversaires. Il est d’ailleurs malheureusement rarissime que les intentions de l’UA aboutissent. 

Aujourd’hui, pour l’intérêt supérieur du pays, si des personnes sont en prison pour leurs idées, elles doivent être libérées, et faciliter ainsi la convergence nationale dans la liberté du débat démocratique, dans celle de se réunir et de s’opposer à ce que l’on considère incompatible avec les valeurs que l’on défend. Car il serait inquiétant de penser que tous ceux qui aujourd’hui ou demain voudraient faire de la politique aux Comores devraient s’entendre. Ce serait très grave, le parti unique en somme, l’absence d’opposition, le pire ! Seul le pluralisme politique, dans le respect des valeurs démocratiques, avec la régularité d’une alternance constitutionnellement établie, assurerait notre stabilité tout en permettant à toutes les tendances d’exprimer, dans la dialectique démocratique, leurs divergences et d’œuvrer pour parvenir à l’exercice du pouvoir par la pertinence de leurs propositions. Nous aimerions voir naître un climat national de

la tolérance : une ère de convergence des visions qui se rapprochent et de tolérance pour celles qui ont des appréciations opposées, en d’autres termes l’établissement d’une vraie démocratie, celle du débat qui élève la maturité du citoyen. Et non le Pouvoir pour le Pouvoir – qui a animé et anime (en dehors de la parenthèse révolutionnaire) nos dirigeants politiques, et qui génère l’intolérance, faisant du pays le grand perdant.

Ali Mlamali, enseignant à la retraite

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