Son nom est rarement mentionné lorsqu'on évoque les personnalités qui ont contribué à la réussite des Cœlacanthes et pourtant...Un homme de devoir
Un homme de devoir
Son nom est rarement mentionné lorsqu'on évoque les personnalités qui ont contribué à la réussite des Cœlacanthes et pourtant cet homme de l'ombre, Moussa Hazi, est aussi l'homme de base, la courroie de transmission de la Fédération de Football des Comores - FFC depuis de longues années.
Il est l'un des rares à avoir servi sur toutes les gouvernances de la FFC avec loyauté et le verbe haut. Car oui, l'homme a sa personnalité, un caractère fort, qui parfois dérange car il mâche rarement ses mots, et à de nombreuses reprises, nous avons eu des divergences mais toujours avec transparence, force et respect.
Si on peut l'accuser de certains défauts, et qui n'en a pas? il a trois qualités que j'apprécie particulièrement. La première c'est la franchise. Que cela vous plaise ou non il ne manquera jamais l'occasion de vous dire, toujours, ce qu'il pense. Il n'est pas de ceux qui vous offre un sourire de circonstance pour vous planter, une fois le dos tourné. Sa deuxième qualité c'est son savoir-faire, sa connaissance du milieu footballistique, aussi bien institutionnelle, administrative que sportive.
Il est la plume des principaux dossiers de la fédération auprès des institutions locales et internationales. Et enfin, sa qualité principale, selon moi, c'est sa loyauté ! Bien souvent j'ai été témoin de désaccords profonds, entre lui et son président ou ses collègues, mais il a toujours respecté les choix pris par la majorité ou sa hiérarchie.
C'est pourquoi, au moment où le poste de Secrétaire Général est vacant et que bien des personnes se voient déjà vêtir le costume et occuper ce fauteuil au sein de l'institution faîtière du football comorien, je suis de celles et de ceux qui prônent la promotion interne par le mérite et Msa Hazi, le bien nommé, qui assure actuellement l'intérim, est un homme de devoir qui mériterait amplement, mille et une fois, cette reconnaissance, enfin.
Par Ben Amir Saadi Jri
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