Pandora Papers : Azali-père et fils - dans la cour des grands voleurs mondiaux. Le puissant et incorruptible consortium international des journalistes
Pandora Papers : Azali – père et fils - dans la cour des grands voleurs mondiaux
Le puissant et incorruptible consortium international des journalistes d'investigations Pandora Papiers a fait des révélations qui font grincer des dents. La liste, nouvellement réactualisée des grosses fortunes qui dorment sur leurs deux oreilles dans les paradis fiscaux, procure le tournis et déclenche une crise épileptique spontanée à tous ceux qui percent ce mur du silence. Dedans, il est fait mention de 43 hommes politiques issus du continent africain qui ont détourné et dissimulé des milliards de dollars dans des comptes offshores.
Dans cette longue liste égrenée il y a certes les habitués : le clan Ali Bongo et le célébrissime Denis Sassou-Nguesso. Ceux là, on connaît déjà, ce sont des enfants de la balle. Mais, arrêtons-nous sur les nouveaux entrants tout simplement parce qu’enfin les Comores éclaboussent, de toute sa splendeur et sa magnificence, le reste des adeptes de ces pratiques mafieux qui traduit la quintessence, l'indécence, l'ignominie et de la cruauté humaine.
Ici se délivrent - à rideaux fermés - les oscars du crime économique et financier. En effet, pendant que son père sombre et suffoque dans l'hémicycle du conseil de sécurité des Nations unies, s'égosillant pour essayer de vendre vainement des vertus dont il ignore réellement l'existence, son fils aîné se distingue dans un autre registre héréditaire : celui du grand banditisme internationale.
Il détourne, à tour de bras, l'argent du contribuable comorien - avec la complicité de son père le parrain – pour le placer dans des comptes offshores. Ce qui lui vaut aujourd'hui enfin de figurer dans le livre de Guinnessaux côtés de grandes célébrités de ce bas monde de la mafia du pétrole et les jongleurs de la finance tels que Blair, DSK et consort.
J'avoue que pour un coup d'essai c'est déjà un coup de maître. Le plus rassurant dans cette histoire, c'est que si AzaliAssoumani a du mal à nous montrer les millions de dollars soi-disant détournés par l'ex-président comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, nous, par contre, savons où aller récupérer l'argent d'abord qu’il a personnellement détourné et dont le montant de 40 millions d’Euros est clairement mentionné depuis des années dans une page diplomatique du ministère des affaires étrangères français, et ce, grâce à un de ses agents d’alors Thierry Villecouron.
Aujourd’hui, un malheur n’est pas arrivé seul, et l’adage nous enseigne que tel père tel fils. De l’argent détourné par ce dernier - Nour Al-Fatah Azali - deuxième Al Caponemilliardaire comorien accompagnant son père, je m’en réjouis déjà car, pour une fois dans l'histoire des Comores ditesémergentes, les deux voleurs – père et fils - sombrent dans les abîmes ténébreux de l'argent sale.
Kamal Abdallah
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