Le gouvernement Comorien doit cesser sa sieste. L'économiste, pour jauger l'état d'un pays suggère à titre indicatif les éléments suivants : Le PIB
Le gouvernement Comorien doit cesser sa sieste
Tout à fait au début de l'année, pour ceux qui ont un peu de mémoire encore, car beaucoup ont apparemment la leur qui s'effrite, peut-être par la conjoncture économique, sociale et politique, ingrédients bousculant tous nos repères, j'avais à travers une vidéo prédit la conjoncture actuelle, se basant sur les éléments constitutifs d'une conjoncture économique.
L'économiste, pour jauger l'état d'un pays suggère à titre indicatif les éléments suivants : Le PIB, le taux de chômage, la balance commerciale et enfin, l'inflation.
Deux cas possibles se présentent face à tels indicateurs :
- Le pays est en surchauffe, c'est à dire en sur investissements.
- En récession.
Le deuxième point semble retenir notre attention, puisque les Comores ne sont pas en sur investissements et, même si nous étions, il faudrait lever les pieds, pour ne se concentrer que sur les investissements de base.
Dans tous les cas, la banque Centrale, quelque soit les deux hypothèses émises plus haut, à savoir surchauffe ou récession, elle est la seule à pouvoir intervenir, soit en revoyant ces taux selon le cas de figure vécu.
Dans le cas des Comores, on ne peut comprendre l'obstination du gouvernement Comorien à vouloir s'entêter à ignorer ces considérations économiques, en continuant à encourager la dépendance à travers les importations au lieu de réfléchir à des solutions à moyens termes du moins, cela nous oblige à fonder les bases d'une vraie Agriculture.
En présentant ce tableau, nous ne feignons pas d'ignorer la conjoncture internationale actuelle avec notamment la raréfaction des conteneurs dans le monde, qui entraîne une remarquable rupture des approvisionnements, les USA en savent quelque chose.
Mais tout de même les Comores ont intérêt à se sortir de cette inquiétante sieste, inquiétante, car c'est plus de là que le régime risque gros, quand la population n'aura plus à manger, c'est le début du commencement de sa chute certaine.
Ce n'est pas de la mauvaise langue, comme dirait l'inconscient, mais c'est un fait.
Par Daoud Halifa
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