Bajrafil à l'UNESCO : Liberté ou un fiasco ? Personnellement, on m'a demandé à trois reprises de soutenir le régime du président Azali en échange d'un
BAJRAFIL À L'UNESCO. LIBERTÉ OU UN FIASCO?
Personnellement, on m'a demandé à trois reprises de soutenir le régime du président Azali en échange d'un poste mais par principe et pas par haine du cœur que j'ai refusé.
Dr Bajrafil a accepté sa nomination, c'est son choix, c'est sa conscience, c'est sa morale. Je n'ai ni à condamner ni à féliciter sa décision qui lui est propre.
La tolérance des divergences de choix, c'est un principe démocratique important mais il faut savoir assumer les conséquences qui en découlent. Le problème de notre pays réside une partie par là.
Tu peux avoir des gens qui s'affichent azaliste emergentistes, soutenant bec et ongles le colonel au point même d'être décorés à Beit-Salam. Mais le lendemain après être roulés ou ne pas obtenir du gain de cause, tournent leurs vestes et vouloir être les champions héroïques de l'anti- régime.
Soyons sérieux, ces soit disant intellectuels, sont vraiment des cadres de bois égarés. Soyons cohérents. Je n'aime pas le système pratique et la philosophie politique du colonel Azali, je ne serai jamais un lèche botte de son système ni accepter quelconque proposition. Mais ceci, ne dit pas que je dois détester ceux qui travaillent ou acceptent les nominations de ce régime. C'est leur choix, mais qu'ils doivent l'assumer si ça déchante après.
La patience est une véritable vertu mais malheureusement, certains de nos éminents intellectuels, l'oublient. Dans la vie, il y'a des prestiges qu'on peut refuser mais si certains sont vraiment tombés dans cette tentation, il ne faut pas qu'on déverse de la haine sur eux. Opposons d'une manière policée vis à vis de ceux qui ne pensent pas comme nous. Sinon c'est la dictature d'une pensée unique.
Nous n'avons pas à éduquer, à conscientiser des gens qui se disent éclairés, avisés, ils ont leurs conscience et nous avons la nôtre. Laissons l'histoire et le temps de juger.
Ibrahim Abdou Said
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