La Diaspora prise en otage par leurs familles. En dépit des moyens de pression politique qu'elle dispose, stopper les transferts d'argent temporaireme
En dépit des moyens de pression politique qu'elle dispose, stopper les transferts d'argent temporairement, cela voudrait dire dire ma mort, mais elle ne peut moralement et affectueusement au regard de leurs familles au pays, ne pas assurer leurs devoirs n'est pas conforme à notre éducation (106 milliards de francs Comoriens en 2020) d'apport décisif dans le maintien de la pipeline financière partant de France pour l'essentiel.
Pour rappel nos exportations s'élevaient à 9 millards environ, pour un budget de 120 milliards théoriques, vous comprendrez aisément la pipeline citée. La crise entre les gouvernants successifs et, qui s'est accentuée avec Azali était couvante depuis, mais nulle n'a tenu compte de tel phénomène.
Une première explication à cela, la prise de conscience de la manne financière qu'elle apporte et qui est mal utilisée d'une part par leurs familles et le gouvernement d'autre part. La santé des parents coûte trop chère.
Peut-être elle aurait voulu que le gouvernement s'occupe un peu plus, ce qui est doublement bénéfique, et en terme d'économies mais aussi et surtout, pourrait être détentrice de devises. La même démarche pourrait s'élargir dans des domaines tels que l'agriculture au sens largement du terme.
Volaille, élevage et pêche
C'est une décision d'impérieuse nécessité, nous devrions d'ici une vingtaine d'années réduire de moitié notre indépendance.
Une seule chose et une seule compte la volonté. Vous comprenez que la Diaspora qui nous fait vivre ne peut accepter qu'elle n'ait pas un droit au chapitre politique, alors qu'elle paie tous les jours leur absences.
Nous devrions revoir les rapports entre Diaspora et gouvernants pour les adapter à cette nouvelle donne d'implication active de la Diaspora en imaginant des structures dont elle aurait son mot à dire dans la gestion du pays.
Par Daoud Halifa
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