ON NE CONFIE PAS LA PAIX D'UN PAYS À UN MERCENAIRE POLITIQUE Boléro était S.G de la C.O.I, n'a rien foutu pour son pays traversant u...
Boléro était S.G de la C.O.I, n'a rien foutu pour son pays traversant une crise politique sans précédente (référendum contesté, constitution dérobée, élection truquée, institutions biaisées, journalistes emprisonnés, militaires assassinés, hommes politiques surveillés) maintenant qui ne l'est plus, veut se faire l'intéressant émissaire d'un dialogue d'une crise politique déjà crispée.
Sous sa présidence de la commission, il a reconnu brillamment l'élection de son ancien patron et lui a félicité. Il n'a jamais eu la moindre déclaration de condamnation à l'égard de ce régime malgré les dérives de ces dernières années.
Plus malicieux que lui, Azali ne cessa dans le nuage, de promettre à Boléro d'un poste d'ambassadeur à Paris ou d'un poste ministériel comme le Mirex mais ce poste tardant à venir ou ne viendra jamais, Boléro doute, se panique et s'agite lui-même, soufflant le chaud et le froid, d'où l'idée de se désirer lui-même, mercenaire ah pardon, je voulais dire émissaire d'un soit disant dialogue politique aux Comores.
En tant que secrétaire général de la commission de l'océan Indien, Boléro constate lui-même qu'il a pu résoudre la crise malgache mais aujourd'hui n'étant pas dans les affaires, ne pourrait rien faire sur la crise comorienne. Pourquoi alors monter sur le toit en agitant une telle banalité ?
Boléro aime jouer mais dans cette affaire il y'a un endroit qui n'a pas tort, lui-même sait qu'il fait partie du problème de la crise politique actuelle. Il se culpabilise en se sentant un élément nocif, un des maux de l'identité de la mauvaise gestion du pays. C'est la raison pour laquelle, il se sent pas bon et capable d'agir mais de balancer de trompette insensée.
En 2016, les comoriens n'oublient pas les primaires présidentielles sélectives éloignant Fahami Saïd Ibrahim de la course et introduisant à la 3e place le colonel Azali. La suite se sait, les naïfs ont été roulés, Boléro directeur du cabinet d'Iklilou a atterri à Maurice, ce fut son objectif.
En effet, Hamada Boléro, c'est ce genre de ce petit caméléon vivant à la manipulation et aux mensonges
Aujourd'hui, s'est trouvé lui-même piégé dans le cirque des naïfs du pouvoir actuel , ces agitations sont de pires provocations à la classe politique du pays.
Un émissaire doit être accepté par les protagonistes, il doit être un homme de confiance, de probité, de sincérité ou même avoir un petit symbole d'altérité humaine. Boléro n'en a pas, lui-même se justifie disant souvent qu'il n'est pas dans la fonction publique ni fonctionnaire de l'état. Il se targue par son fameux", Homme de missions ou missionnaire" directeur du cabinet d'Iklilou, il disait cela.
En respectant sa vision du service public définit comme missionnaire, je pense que Hamada Boléro ne serait pas l'homme qu'il faut pour résoudre cette crise, vu que l'opinion pense qu'il est un mercenaire politique.
Mais au delà, sa personnalité souffrant d'une crédibilité morale, divisera encore d'avantage et jouera de longues prolongations ,les perturbations politiques déjà insupportables dans le pays.
Un mercenaire n'a jamais de bonnes intentions et ne fera jamais gagné des causes collectives avant de passer les siens. Or, aujourd'hui, la crise de confiance est tellement profonde pour que les concernés directs et indirects se laissent" enfarinés " bernés par l'ancien premier ministre Boléro.
Par Ibrahim Abdou Said
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