Emmanuel Macron giflé dans la Drôme. L’auteur condamné à 18 mois de prison dont quatre ferme L’homme qui a giflé Emmanuel Macron mardi 8 j...
L’homme qui a giflé Emmanuel Macron mardi 8 juin dans la Drôme comparaissait ce jeudi 10 juin devant le tribunal de Valence. Il a été condamné à 18 mois de prison dont quatre ferme.
Le président de la République Emmanuel Macron a reçu une gifle d’un badaud, mardi 8 juin 2021, lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage (Drôme).
L’homme qui a giflé Emmanuel Macron dans la Drôme il y a deux jours a été condamné jeudi 10 juin par le tribunal de Valence à 18 mois de prison, dont 14 mois avec sursis, avec mandat de dépôt, une peine sanctionnant «une atteinte intolérable à l’institution» selon les mots du procureur.
Le parquet avait requis une peine de 18 mois de prison ferme contre Damien T., qui a reconnu à l’audience avoir porté le coup. Cette gifle, parfaitement inadmissible est un acte de violence délibérée, a soutenu procureur Alex Perrin, face à l’homme de 28 ans, cheveux longs, t-shirt vert et lunettes sur le nez, qui était jugé en comparution immédiate.
« Détermination froide »
Le procureur s’est inquiété d’un possible risque de récidive, disant percevoir une sorte de détermination froide chez ce résident de Saint-Vallier, inconnu de la justice et membre d’associations en lien avec les arts martiaux, le Moyen-Âge et l’univers manga.
Cette gifle infligée à Emmanuel Macron lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage a suscité l’indignation de l’ensemble de la classe politique même si le président de la République a relativisé le geste, dénonçant des faits isolés commis par des individus ultraviolents. Cette décision sera observée, scrutée et aura même un écho médiatique international, a ajouté Alex Perrin, tandis que les journalistes étaient présents en masse au tribunal.
Il n’y a pas de d’infraction de violence spécifique au chef de l’État. Mais il est considéré comme une personne dépositaire de l’autorité publique. Dans ce cas, les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende, indique l’article 222-13 du Code pénal.
Ouest France avec AFP
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