Guerre de Tranchées, en Attendant la Sortie de l’Enquête Interne à la Meck Moroni. Cela fait 8 mois, que nous avions révélé sur notre média ...
Cela fait 8 mois, que nous avions révélé sur notre média certains dysfonctionnements sur le mécanisme des prêts sur gage à la Meck Moroni. Ces inepties auraient coûté à la boîte plusieurs centaines de millions. Une enquête interne aurait été diligentée par l’union des Meck pour statuer sur la responsabilité des uns et des autres.
Depuis, certains hauts cadres considérés défaillants dans ce scandale des faux (or) gages ont regagné leur poste en attendant les conclusions de l’audit interne. Selon des sources bien placées, l’enquête est terminée et les conclusions risquent de faire vaciller un peu plus l’institution. Des très hauts cadres de la Meck Moroni seraient mis en cause. Une lutte s’est engagée en interne pour savoir qui a la latitude de juger et sanctionné les fautifs.
L’union des Meck institution faîtière, veut s’imposer en coulisse pour avoir la prime de sanctionner les éventuels fauteurs. Une hypothèse s’il l’on en croit, qui ne plait guère à la direction de la Meck Moroni. S’il est vrai que l’initiative de lancer un contrôle ou un audit appartient à l’union plus particulièrement au Comité d’Audit. C’est par contre à l’assemblée générale (al.10 compétence de l’AG) de prendre toute sanction disciplinaire à l’encontre d’un membre défaillant.
En attendant la convocation de l’AG, c’est au Conseil d’Administration, que revient la charge d’émettre toute sanction mais, nullement à la direction de l’union. Pendant ce temps, la BCC joue aux abonnés abscents. Garante du système bancaire (art. 26 loi 13-003/AU), cette dernière n’a donné aucun avis public sur cette affaire. Pourtant l’information aurait remonté jusqu’à la Direction de la Supervision Bancaire et de la Réglementation.
C’est très étonnant que la BCC n’ait pas cherché à mener ne serait-ce une vérification. Vu l’ampleur, un contrôle sur place aurait permis de dissiper tout malentendu sur une supposée tentative d’étouffer l’affaire. D’autres ne croient pas à cette dernière hypothèse. Même si la banque centrale était au courant, elle n’avait pas l’obligation immédiate d’intervenir.
Sûrement qu’elle voulait pas chevaucher le travail du commissaire aux comptes selon un spécialiste du milieu. En principe le commissaire devait rendre son rapport approuvé par l’AG (art. 44 loi bancaire), sur l’état de l’institution le 31 mai. Problème cette année l’AG n’a pas siégé. Une chose est sûr, dans moins d’un mois nous aurons un début réponse lors de la présentation du bilan annuel par le gouverneur de la BCC.
HaYba FM la Radio Moronienne du Monde
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