Chayhane et Msaidie, deux ministres de la pénurie alimentaire Cette pénurie était prévisible à cause de la politique de matraquage fiscal et...
Cette pénurie était prévisible à cause de la politique de matraquage fiscal et de hausse des taxes et impôts, sans investissementents pour relancer l'économie...Nous avions tiré la sonnette d'alarme, mais ce régime aveugle et étourdi qui n'écoute personne s'est contenté de gaspiller l'argent du contribuable comorien pour organiser des fausses élections, des fausses assises et des fausses conférences de bailleurs qui ont coûté cher au pays (pas moins de 40 milliards gaspillés).
Depuis 5 ans, toute la stratégie de ce pouvoir c'était de dépenser et corrompre plus pour essayer de légitimer un pouvoir qui n'a pu avoir la confiance du peuple dans les urnes. Alors, aujourd'hui nous payons le prix cher d'une dictature sans foi ni loi. Jusqu'à quand allons nous taire ?
Mes chers compatriotes, sachons. que les conséquences d'une dictature ne sont pas seulement d'ordre politique, institutionnel, humanitaire ou social. Elles sont aussi et surtout d'ordre économique et fiscal. Et les preuves sont là, visibles avec cette famine qui ne préoccupe ce régime.
Il nous reste une seule alternative à cette dictature qui entretien la pénurie alimentaire: soit on s'accommode et on laisse le Colonel Azali Assoumani et ses affidés nous tuer à petit feu, ou bien on se rebelle pour prendre notre destin en main. La peur est notre premier ennemi dans cette affaire et cela est compréhensible mais ne faudrait-il pas commencer à la vaincre?
L'armée nationale n'est pas notre ennemie, elle est là pour protéger les citoyens SAUF un petit cercle d'elle qui est sous la coupe du dictateur et de son fils. Nos frères et sœurs armées ne braqueront pas les armes contre le peuple si celui-ci décidait de se rebeller légitimement.
L'armée est en pénurie alimentaire comme le sont les citoyens. L'armée ne vit pas mieux que nous,, elle vit même pire que nous dans sa vie quotidienne. L'armée ce sont nos frères, parents, cousins, sœurs et amis qui partagent en privée nos douleurs et ils nous confient qu'ils ne tireront pas vers le peuple si celui-ci décidais comme un seul homme à descendre dans la rue. Alors on doit vaincre la peur et dire non à cette politique de matraquage fiscal qui tue notre économie.
Ahmadou MZE
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