L'ancien président Ahmed Abdallah Sambi et ses proches collaborateurs ainsi que son successeur désigné, l'ancien président Dhoinine ...
L'ancien président Ahmed Abdallah Sambi et ses proches collaborateurs ainsi que son successeur désigné, l'ancien président Dhoinine Ikilikou et son vice-président Mohamed Ali Soilihi alias Mamadou ont pourtant été inculpés par la justice pour le détournement de centaines de millions de dollars provenant de l'opération illégale du CEP. Les contrats pour l'acquisition de la citoyenneté économique et des passeports ont été signés entre les Emirats Arabes Unis et l'Etat des Comores.
Ces contrats existent bien et il serait normal et même recommandable que le gouvernement des Comores demande aux EAU des informations plus complètes. Je tiens à exprimer à nouveau ma gratitude à l'ancien Président de la Commission Parlementaire M. Dhoihir Dhoulkamal pour son rapport objectif sur le détournement des ressources publiques colossales par les autorités des deux régimes précédents et leurs mafieux collaborateurs internationaux.
Le ministre des finances dans sa déclaration devant les parlementaires a confirmé que les fonds versés par les Emirats Arabes Unis n'ont pas transité par la Banque Centrale des Comores et ont été déposés dans des institutions financières hors des Comores. Qu’attend donc le gouvernement pour ordonner les investigations ?
Je conseille alors au ministre des finances de demander l'appui de la banque mondiale car les Comores ne disposent pas de l'expertise technique nécessaire pour retrouver les ressources publiques détournées. Les élus devraient être informé par des experts sur les méthodes dangereuses utilisées par les deux anciens présidents et leurs affidés pour mener à bien leurs crimes sans précédent.
Ces activités criminelles des deux régimes précédents constituent une menace pour la sécurité nationale et les personnes en charge de ces dossiers sensibles devraient protéger l'Etat.
Le président Azali Assoumani s'est engagé à plusieurs reprises à vouloir éradiquer la corruption. Pour la première fois dans l'histoire des Comores, son gouvernement a permis l'inculpation et la détention d’un ancien président pour détournement de ressources publiques.
Le gouvernement a l'obligation de soutenir l'engagement du chef de l'Etat.
Par Said HILALI
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