ANEANTISSEMENT D'AHMED A. SAMBI, DETERRONS LES OURDIS Dans les vices politiques, il peut y avoir le « tous contre un comme le tout ...
Dans les vices politiques, il peut y avoir le « tous contre un comme le tout
sauf un. ». Des hommes et femmes dont le but est d’enterrer Ahmed Abdallah
Sambi, qui par sa popularité menace l’existence politique de ces personnes et
enterre certaines opinions malformées. Alors des scènes, des tournures, des
ourdis fourbes...se produisent à l’heure.
Et si l’on parle du lendemain des primaires définis à l’île de Ngazidja ? Avec
l’atonie de la Ceni, les résultats ne sont pas encore donnés. Lesquels des
vingt et cinq candidats pourront en trio être choisis pour une élection
nationale en un seul tour bien entendu ? Et c’est là où les calculs, les
coup-bas, les alliances garnies de tares... se façonnent. Dans cet épisode,
contrairement à quelques-uns de ses lieutenants, Ahmed Abdallah Sambi est
absolument naïf.
C’est bien la victime aménagée. Au Sud de la Capitale Moroni, dans un lieu que
certains tenaient furtif, deux des prétendants aux présidentiels, réalisent
une tête en tête. Et c’était précisément, le 21 février 2016 début de
l’après-midi. C’est un endroit aux abords duquel même une mouche n’ose pas
battre ailles, qu’un déjeuner entre ces deux hommes s’effectue. L’opinion
publique, les médias de la place, ceux communautaires, comme ceux de l’Etat
baptisés médias du pouvoir, les dires des uns et des autres... se trouvent à
l’écart. La scène se déroule loin de la connaissance de ces appareils susdits.
Sinon, ils s’érigent tous en commentateurs et analystes de la situation qui
prévaut en ce moment. Celle qui sans doute est vulgarisée. Des résultats mal
connus se promènent avant leur délivrance, et s’accolent à des sondages
standards moment où ce mécanisme n’existe plus aux Comores.
Les uns se trouvent dans leurs salons, les autres sur les lieux qui réunissent
des grosses-têtes comme Nassib, le Moroni, Ibar, Sambirano, pause-café, sous
les badamiers villageois...et gesticulent leurs cerveaux, d’où vont-ils se
positionner et certains, qu’est-ce qu’ils vont devenir... Malgré l’absence des
sondages dans ce pays bourré des statisticiens, calepins, stylos, journaux...
tous pour donner vie aux estimations. Et en cas d’échec, quel candidat
vont-ils soutenir ?
Said Yassine Said Ahmed
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