Ils avaient participé à un caillassage contre des gendarmes en 2017, à Mayotte : sept jeunes ont été condamnés c...
Ils avaient participé à un caillassage contre des gendarmes en 2017, à
Mayotte : sept jeunes ont été condamnés ce lundi 3 mai.
Sept jeunes, qui avaient participé à un caillassage en 2017 contre des forces de l’ordre à Mayotte, blessant sévèrement au visage le commandant en second de la gendarmerie locale, ont été condamnés ce lundi 3 mai à des peines allant jusqu’à 12 ans de prison ferme.
Dans cette affaire, qui visait huit jeunes âgés de 15 à 22 ans – dont l’un, âgé de 13 ans au moment des faits, a été renvoyé devant le tribunal pour enfants -, la cour d’assises des mineurs a retenu les peines les plus sévères pour les deux accusés principaux.
Le meneur présumé a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle, son complice à 10 ans de réclusion. Les cinq autres sont condamnés à des peines allant de quatre mois à un an de prison.
Victime d’un jet de pierre
« Cela me paraît juste et cohérent, notamment cette interdiction du territoire français pour le principal accusé, qui s’en prend aux forces de l’ordre, et donc au symbole de la France », a déclaré le lieutenant-colonel Olivier Pech, victime d’un jet de pierre lors de cette nuit du 13 au 14 mai 2017, qui lui a valu à l’époque d’être évacué vers La Réunion avec un traumatisme crânien, le visage « fracassé ». Le militaire a perdu la moitié de l’acuité visuelle de son œil droit.
« Mes clients sont satisfaits des décisions, que la justice soit passée et ait pris la mesure de l’extrême gravité des faits commis par les deux acteurs principaux de ce dossier », a pour sa part déclaré Me Pauline Ragot, l’avocate du lieutenant-colonel Pech.
Les violences envers les forces de l’ordre sont fréquentes dans cette ile de l'archipel des Comores, en proie à l’insécurité. En 2018, un policier de la brigade anti-criminalité de Mayotte avait perdu l’usage d’un œil après avoir été blessé par un jet de projectile.
Ouest-France avec AFP.
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