La mort de Fainat et Bapale, même mode opératoire Dieu dit : « Et raconte-leur en toute vérité l'histoire des deux fils d’Adam. Les deux...
Dieu dit : « Et raconte-leur en toute vérité l'histoire des deux fils d’Adam.
Les deux offrirent des sacrifices; celui de l'un fut accepté et celui de l'autre ne le fut pas.
Ce dernier dit : "Je te tuerai surement." -"Dieu n'accepte, dit l’autre, que de la part des pieux. Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n'étendrai pas vers toi ma main pour te tuer, car je crains Dieu, le Seigneur de l ‘Univers. Je veux que tu partes avec le péché de m'avoir tué et avec ton propre péché.
Alors tu seras du nombre des gens de l'Enfer. Telle est la récompense des injustes. Son âme l'incita à tuer son frère. Il le tua donc et devint ainsi du nombre des perdants.
Puis Dieu envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère.
Il dit : « Malheur à moi ! Suis-je incapable d’être comme ce corbeau, à même d’ensevelir le cadavre de mon frère ? « Il devint alors du nombre de ceux que rongent les remords. » (Sourate Al-Ma’ydah, 27-31).
Caïn, le fils d’Adam tua par jalousie, son frère Abel et traina son cadavre pendant longtemps et dieu envoya un corbeau pour l’enseigner l’art de l’enterrement.
Ce qui s’est passé à Memboidjou dernièrement est une réplique de l’histoire de Caïn et Abel.
Les deux assassins qui ont sauvagement violé, tué et enterré la petite Fainat se sont inspirés de l’histoire du major Bapalé : c’est exactement le même mode opératoire réalisé à deux endroits différents.
Les deux voyous croyaient pouvoir s’en sortir incognito en faisant mieux que les tueurs de Bapalé. Ces deux bandits n’auraient jamais osé commettre un tel acte s’il n’y’avait pas une précédente affaire similaire.
Les assassins de Bapalé ne sont pas connus du public et aucune enquête n’est toujours pas ouverte pour faire la lumière sur cette macabre histoire et pourtant ceux de Fainat sont tout de suite appréhendés et incarcérés. Une justice à deux vitesses selon les commanditaires !
Et c’est une porte grandement ouverte pour toutes les dérives.
La justice comorienne et le gouvernement du moment sont responsables devant dieu et devant la population comorienne de leur partialité et de de leur mauvais choix politique.
En tuant et en enterrant Bapalé sans aucune enquête possible, une porte est grandement ouverte à toutes les barbaries inimaginables et à toutes les dérives.
MOHAMED ABDOU RAZIDA
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