Il faut d’abord savoir que l’aide au développement n’a pas encore pu sortir aucun pays du sous-développement. Car, à l’instar de notre pays ...
Il faut d’abord savoir que l’aide au développement n’a pas encore pu sortir aucun pays du sous-développement. Car, à l’instar de notre pays les donateurs et les bénéficiaires ont de tout temps privilégié les macro-finances lesquels ont été accordé directement aux états avec les résultats décevant qu’on connait. En effet, cette aide au développement a été mal gérée et/ou détournée par les autorités en place qui plus est, a endetté les pays inutilement. En conséquence l’aide au développement tant attendu et plébiscitée n’a jamais profité au peuple comme il se doit.
Mais que faire après ce constat d’échec ?
Notre pays avec ses moyens limités ne peut pas s’en passer de l’aide au développement certes mais il faut un minimum de transparence mais aussi il est temps de changer les choix en privilégiant les microfinances. Cela veut dire quoi ? Cela veut dire qu’il faut privilégier les micro-financements et limiter les macro-financements aux infrastructures bien ciblés comme les infrastructures routières et portuaires et les énergies renouvelables. Pas de dispersion, tel a été le cas des multiples projets présentés lors des précédents rassemblements avec les bailleurs de fonds.
Qu’est-ce-que la microfinance ?
Il s’agit de micro crédit correspondant à des faibles montants destinés aux personnes ayant pas ou peu de moyens tel est le cas des opérateurs économique dans le cadre formel et informel.
Comment procéder pour faire bénéficier au peuple les micro-financements ?
En s’appuyant sur les structures existantes les plus proches du peuple tels que les MECKs et les SANDUKs on peut éviter le caractère toxique-par rapport aux taux trop élevés- des crédits qu’accordent ces banques de proximités. L’injection des fonds conséquents dans ces banques permettrait une baisse des taux d’intérêt si l’état se porte également caution par rapport aux parts qu’il prendra dans ces banques.
Enfin, il faut retenir qu’il ne peut y avoir de développement ni émergence sans faciliter l’accès au crédit pour les entrepreneurs. Et les autres accompagnements tant prônés et privilégiés par les décideurs ne sont que des pis-aller sinon des illusions sans perspectives sérieuses, pour des fins politiques.
Docteur ABDOU ADA Musbahou
Chirurgien de hôpitaux
(France)
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