Bye-Bye au Colonel Azali et à sa bande de voyous L'heure du changement ne va pas tarder à sonner à Moroni. Le départ d'Azali n'e...
L'heure du changement ne va pas tarder à sonner à Moroni. Le départ d'Azali n'est qu'une question de temps. Il en est d'ailleurs conscient, c'est pourquoi il est dans tous ses états. Du coup, rien d'étonnant s'il réprime à tour de bras et tue à petit feu ses opposants: de Bibocha à Abdallah Gwa, en passant par Sambi et d'autres encore.
Devenu paranoïaque, il a le doigt sur la gâchette, prêt à tirer sur tout ce qui bouge. Y compris nos partenaires internationaux s'ils prennent le risque de se mettre en travers de son petit bonhomme de chemin. Michelle Bachelet à l'O N U et les anciennes ministres françaises Marie-Georges Buffet et Dominique Voynet en savent quelque chose, pour avoir essuyé les sarcasmes du gouvernement fantoche et des marionnettes du dictateur.
Rira bien qui rira le dernier. Tout se passe comme si le manitou a décidé de sacrifier l'avenir de sa famille et ses proches à ces années fastes passées au palais de Beiti-salam. Qu'il sache que la vengeance est un plat qui se mange froid. Le peuple aura très bientôt la peau des tortionnaires d'Abdalla Gwa, de Bibocha et de ceux qui pillent sans vergogne les caisses de l'État.
Nul n'est prêt à passer par pertes et profits les indicibles souffrances qu'Azali et sa junte font subir à notre peuple. On ne sortira pas de l'auberge tant que ceux qui ont plongé le pays dans le régime de la voyoucratie n'auront pas répondu de leurs actes.
Il est hors de question de laisser impunis les renégats de la CRC et de leurs seconds couteaux. On ne peut pas passer l'éponge et faire comme si de rien n'était. Il faudra instruire le procès de ses dignitaires et de quiconque se sera rendu coupable de crimes. Le temps est venu de dire : plus jamais ça.
Par Youssouf Boina (1er à gauche), ancien SG du parti UPDC
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